En ce mercredi 15 août pluvieux, jour férié en France (chouette !), j'ai envie de rendre hommage à Nino Ferrer, né un 15 août (1934) et mort un 13 août (1998).
J'aime son répertoire ("le Sud", "Les cornichons", "Le téléfon ", "Mirza", etc...) mais j'ai une tendresse particulière pour "La maison près de la fontaine".
La chanson du jour a été composée en 1971. Nino Ferrer était retourné trois ans en Italie pour se retirer de la lumière. Depuis son tube "Mirza" en 1965, il avait beaucoup de succès en Europe et passait (à tort) pour un chanteur comique.
Il revient ensuite en France, s'installe pour élever des chevaux et compose un nouvel album "Metronomie" en 1971. Le succès de cet album n'est pas au rendez-vous mais le single " la maison près de la fontaine" se vend à plus de 500 000 exemplaires.
Quelques années plus tard, il compose "le sud", véritable tube de l'été 1975. Après plusieurs succès et des périodes de passage à vide, il se suicide en 1998 dans sa maison du Quercy, juste avant ses 64 ans.
J'aime cette chanson qui parle de nostalgie et de souvenirs d'enfance, des choses qui changent et du "progrès". Je la trouve extrêmement intéressante et riche au point de vue de l'écriture musicale. Paroles et musique sont de l'artiste Nino Ferrer, qui signe ici un petit bijou jazzy.
La pochette du 45 tours (Face B : "Pour oublier qu'on s'est aimés") |
Les paroles :
La maison près de la fontaine
Couverte de vigne vierge et de toiles d'araignée
Sentait la confiture
Et le désordre et l'obscurité
L'automne,
Couverte de vigne vierge et de toiles d'araignée
Sentait la confiture
Et le désordre et l'obscurité
L'automne,
l'enfance,
l'éternité
Autour il y avait le silence
Les guêpes et les nids des oiseaux
On allait à la pêche aux écrevisses avec monsieur le curé
On se baignait tout nus, tout noirs
Avec les petites filles et les canards.
La maison près des H.L.M.
A fait place à l'usine et au supermarché
Les arbres ont disparu
Mais ça sent l'hydrogène sulfuré
L'essence,
Autour il y avait le silence
Les guêpes et les nids des oiseaux
On allait à la pêche aux écrevisses avec monsieur le curé
On se baignait tout nus, tout noirs
Avec les petites filles et les canards.
La maison près des H.L.M.
A fait place à l'usine et au supermarché
Les arbres ont disparu
Mais ça sent l'hydrogène sulfuré
L'essence,
la guerre,
la société
Ce n'est pas si mal
Et c'est normal
C'est le progrès.
Ce n'est pas si mal
Et c'est normal
C'est le progrès.
j'adore cette chanson aussi. Bel hommage que tu rends là à Nino, ma juju !
RépondreSupprimermerci Delphine :-)
Supprimerla chanson est très belle pourtant ce n'est pas la plus connue du répertoire de Nino...
Contente que tu l'aimes aussi !
Metronomie c'est aussi ce bijou psyche :
Supprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=PV-zvsNXy20
;-)
merci pour la découverte (effectivement très 70's!)...
Supprimerje ne connais pas cet album, je vais m'y atteler tout de suite !