jeudi 30 mai 2013

"MUD" ou le nouveau Huckleberry Finn

La chronique ciné du jour concerne le nouveau film de Jeff Nichols "Mud - sur les rives du Mississippi", réalisateur du non moins excellent "Take Shelter" sorti en 2011. Ici, pas d'adaptation fidèle du roman de Mark Twain "les aventures d'Huckleberry Finn" ou "Tom Sawyer" mais bien un hommage fortement appuyé à l'oeuvre de l'écrivain américain.

L'histoire :
Ellis (Tye Sheridan) et Neckbone (Jacob Lofiand) sont deux ados inséparables. Ils passent leur journée à sillonner le fleuve Mississippi à la recherche d'une occupation pour tuer le temps. Ils découvrent alors un bateau échoué dans un arbre sur une île déserte...ainsi qu'un étrange vagabond dénommé Mud (Matthew McConaughey). Disant être poursuivi, il leur demande leur aide pour remettre le bateau en état et retrouver son grand amour Juniper (Reese Witherspoon)...

Mes impressions :
"Mud" est un film qui vous prend aux tripes et dont vous vous rappellerez longtemps. A la fois superbe et terrible, émouvant et poignant, on suivrait le réalisateur Jeff Nichols n'importe où il voudrait nous emmener. Le casting est impeccable, la musique somptueuse et la photographie soignée. Un film qui me marquera longtemps!

J'ai vu une interview de Jeff Nichols qui essayait d'expliquer son envie simplement : il avait lu "Tom Sawyer" plus jeune et avait été marqué par la manière dont Mark Twain réussissait à saisir les instants de l'enfance et les questionnements de cet âge. C'est ce qu'il voulait transmettre dans "Mud"...et c'est vraiment réussi !
Tout le film est vu à travers les yeux de ces deux ados, un peu loubards mais très attachants qui se débattent comme ils le peuvent dans le monde des adultes. Le rythme est lent, au diapason du fleuve qui les nourrit, les abrite et les fait vivre.

Deux hommes en devenir, cherchant le même idéal de vie.

La rencontre avec le vagabond est magique. D'abord apeurés et intrigués, les deux garçons finissent par se laisser apprivoiser. Le personnage d'Ellis principalement puisqu'il ressemble beaucoup à Mud dans sa recherche de l'amour véritable et dans sa vision du monde. Mud leur parle d'égal à égal et leur demande de l'aide. Un simple service au départ finit par se traduire par une solide amitié.

Tye Sheridan (Ellis) et Jacob Lofiand (Neckbone), deux ados qui ont de quoi faire une belle carrière.

Matthew McConaughey est impérial. Abîmé, ravagé et avec un bout de dent en moins, il n'en reste pas moins éclatant et solaire. Il est naïf et attachant, tout comme le serait un enfant. Longtemps cantonné à des bluettes pour midinettes, Matthew McConaughey fait de très bons choix dans sa filmographie récente. Il part tout de même de "Un mariage trop parfait" avec Jennifer Lopez ou "Comment se faire larguer en 10 leçons" avec Kate Hudson (les championnes des comédies du genre!). Depuis "La défense Lincoln", "Killer Joe", "Paperboy" et "Magic Mike", la carrière du bel américain a pris un tournant à 90° degrés, et c'est tant mieux pour nous!

Mud et son unique possession: sa chemise blanche fétiche.

"Mud" est un film où les rôles masculins ont la part belle. L'un des deux seuls rôles féminins est interprété par Reese Witherspoon, que l'on voit peu finalement. Elle minaude et pourrait être agaçante mais son rôle est tellement mineur qu'il passe sans encombres.

Reese Witherspoon, dans le rôle de Juniper, une jeune femme paumée dans sa vie.

Vous l'aurez compris, je vous encourage chaudement à voir "Mud", sur grand écran et en version originale, ce serait encore mieux ! C'est mon coup de coeur de ce début d'année...


La bande annonce pour vous faire une idée.


bonne séance !


 

mercredi 29 mai 2013

La chanson du mercredi #22

La chanson du jour fait partie d'un album que j'aime beaucoup. Celui de Sean Lennon "Friendly fire" sorti en 2006. "Dead meat" est notre chanson du jour...


A noter la présence dans le clip officiel de l'actrice Asia Argento.




Sean Lennon est le digne héritier de son père John Lennon, membre du mythique groupe de Liverpool, les Beatles, et de sa mère Yoko Ono. Son premier album "Into the sun" sort en 1998. "Friendly fire" est son second opus, après plusieurs participations aux albums d'autres musiciens. Il a également enregistré la version anglaise de la bande originale "Un monstre à Paris" avec Vanessa Paradis et Matthieu Chedid.

copyright vinylsurrender.com

Le sujet de "Dead meat" n'est pas très gai, il semblerait que Sean Lennon ait composé ce titre en hommage à son ami mort en 2005. Le livret de son album commence d'ailleurs avec cet épitaphe "In memory of Max Leroy 1975-2005".
L'histoire dit qu'il s'agirait en fait d'une sorte de menace puisque l'ami en question serait parti avec la fille dont Sean était amoureux...et serait mort ensuite ! L'ensemble est surprenant à la lecture des paroles car le thème est plutôt enjoué en rapport avec la cruauté des écrits!

Sean Lennon, tout comme l'était son père, est un virtuose de la mélodie. De la pop sucrée qui semble bien simple au départ et qui s'avère en fait être une harmonie bien plus complexe qu'il n'y parait. L'album se tient de bout en bout, comme un fil qui se déroule. Je vous conseille l'écoute également de "on again off again", "tomorrow", "parachute" et "falling out of love". Même si tout l'album est chouette bien sûr !


Une jolie version acoustique ici sur mytaratata.fr


Les paroles et leur traduction (la coccinelle) :

Dead meat,
T'es un homme mort,
Don't you know you're dead meat ?
Ne sais tu pas que tu es un homme mort,
You just messed with the wrong team
Tu fréquentais juste la mauvaise équipe
Better not try and fall asleep now.
Mieux vaut ne pas essayer de dormir maintenant

You better run out of here
Tu ferais mieux de courir loin d'ici
I'll close my eyes and count to ten
Je fermerais mes yeux et compterais jusqu'à dix
And then I'll come find you.
Et alors je viendrais te trouver

You're gonna get what you deserve
Tu auras ce que tu mérites
Gonna get what you deserve
Auras ce que tu mérites
In the end you're gonna learn
En fin de compte tu apprendras
Oh, you'll get what you deserve.
Oh, que tu auras ce que tu mérites

Too much now you know too much
Beaucoup trop, maintenant tu en sais beaucoup trop
Only one choice you leave for us
Un seul et unique choix tu pars pour nous
Do you think they'll believe us, or you ?
Penses-tu qu'ils nous croiront nous, ou toi ?

Hope you realise this isn't a game
J'espère que tu réalises que ceci n'est pas un jeu
You know the price so pay up
Tu connais le prix alors paye
Or your life could be chaos.
Ou ta vie pourrait virer au cauchemar

You're gonna get what you deserve
Tu auras ce que tu mérites
Gonna get what you deserve
Auras ce que tu mérites
In the end you're gonna learn
En fin de compte tu apprendras
Or you'll get what you deserve.
Ou que tu auras ce que tu mérites
 


bonne écoute ! 

mardi 28 mai 2013

Trance, le polar façon Danny Boyle

Les chroniques ciné reculent dans le temps cette semaine... 
J'ai vu certains films il y a plusieurs semaines déjà donc je vais essayer de parler d'abord des sorties récentes.
La chronique du jour concerne le dernier né du réalisateur britannique Danny Boyle "Trance", petit bijou trans-genre assez surprenant.
Peu soutenu par la critique générale, j'aimerais défendre ce film que j'ai trouvé plutôt chouette malgré quelques défauts, il est vrai...




L'histoire :
Tout débute par le récit d'un braquage incroyable : Franck (Vincent Cassel) et sa bande s'associent à Simon (James McAvoy), le commissaire priseur d'une vente aux enchères pour voler un tableau inestimable.
Dans le feu de l'action, Simon fait disparaitre le tableau et prend un mauvais coup qui lui fait oublier l'endroit où il l'a caché. Franck va utiliser toutes ses ressources, jusqu'à la violence pour faire revenir la mémoire de Simon. Mais tant de choses remontent à la surface...


Mes impressions :
Un film signé Danny Boyle est gage de qualité pour moi en général. Bien sûr il faut se méfier mais j'y vais avec de bons à-priori. C'était le cas pour "Trance". J'avais aimé "Trainspotting", "Une vie ordinaire", "Sunshine", "Slumdog Milionnaire" et "127 heures"...un peu moins "La plage" mais ça tenait plus au casting qu'autre chose.

D'abord traité comme un polar classique avec braquage d'une salle de vente et bande de malfrats sans foi ni loi, Trance bascule rapidement dans le thriller psychologique. Ce que l'on croit être vrai s'avère finalement aux antipodes de la vérité assénée par Danny Boyle. Les gentils ne sont pas si gentils...et les méchants plus si méchants ! Classique mais efficace !
C'est l'avantage et l'inconvénient d'être à la croisée des genres; Trance surprend mais finit pas perdre également. On ne sait plus qui ou quoi croire au bout d'un moment. La complexité de l'histoire rendrait dupe n'importe lequel des spectateurs et bien souvent l'arroseur sera également l'arrosé !


Le film tient bien-sûr grâce au personnage principal de Simon, interprété par l'excellent James McAvoy. Déjà aperçu dans le récent X-Men (le commencement), il intrigue, séduit et humanise son rôle. On tremble avec Simon de bout en bout, en découvrant des morceaux de sa mémoire en même temps que lui.
Il fait partie des acteurs que je suis de près et qui me surprennent, tout comme Jeremy Renner par exemple. J'espère le retrouver très bientôt dans d'autres projets.


Le face à face James McAvoy / Vincent Cassel autour d'un tableau...et d'une femme bien entendu !



Rosario Dawson interprète Elisabeth, la psychanalyste spécialiste de l'hypnose chargée de pénétrer dans l'esprit tortueux de Simon. Personnage féminin fort face aux deux rôles masculins, Rosario Dawson impose son rythme et sa séduction troublante. Ballottée entre ces deux hommes roublards, elle doit jouer des coudes pour se faire une place au soleil, quitte à donner de légers coups de couteaux dans sa propre déontologie !
J'étais peu convaincue par l'actrice au départ, mais j'avoue m'être laissée prendre au jeu au fur et à mesure de l'intrigue...Elle a déjà tourné dans de nombreux films dont les mythiques "Sin City" et "Boulevard de la mort" mais au contraire de sa consoeur Halle Berry, ne semble pas tirer son épingle du jeu. Son nom commence simplement à être retenu...


Coupe de cheveux stricte pour la psychanalyste et rebelle pour la femme fatale. Une personnalité double pour Rosario Dawson.


Le troisième larron est campé par notre Vincent Cassel national. Je sais que c'est un bon acteur mais malgré tout je ne le trouve crédible dans aucun de ses films anglophones. Manque de rythme ou manque de charisme je ne sais pas, pour moi l'anglais sonne de travers chez lui. J'avais ressenti la même chose dans les "Ocean's 12", "Ocean's 13" et "Black Swan".
Non décidément, j'aurais aimé un autre malfrat à la place ! Le rôle est pourtant dense. Franck est à l'origine du braquage, qui lui passe sous le nez à cause de Simon. Persuasion, violence, intimidation et finalement résignation. Il est dépendant et doit faire face à l'énigme de la mémoire de Simon pour retrouver son dû.

Les apprentis braqueurs face au cerveau complexe de Simon...il ne devra en rester qu'un !


De bonnes idées et un scénario complexe qui frisent le mal de tête au bout d'un moment! Danny Boyle se joue des faux semblants et nous trimballe dans son histoire à rebondissements. C'est confus, c'est fouillis mais on reste scotché à son siège jusqu'à la fin !

Attention, quelques scènes de torture sont un peu hardues...âmes sensibles et esprits trop cartésiens, passez votre chemin !

 la bande annonce pour vous donner une idée!



bonne séance !



vendredi 24 mai 2013

Only God forgives...mais que diable allais-je faire dans cette galère ?!

Les chroniques ciné vont pouvoir reprendre leur rythme habituel...cela m'avait manqué ! J'espère qu'à vous aussi ?!

Aujourd'hui, LE film polémique du moment : "Only God forgives" du très étonnant réalisateur Nicolas Winding Refn.


Plutôt confiante, j'ai poussé la porte de mon ciné en ayant envie de découvrir la nouvelle prouesse du réalisateur danois. J'avais vraiment aimé ses films précédents parmi lesquels "le guerrier silencieux", "Pusher" (principalement le premier opus) et bien-sûr "Drive" dernièrement.

Cette fois, je crois qu'il m'a perdu en route, quelque part entre les méandres de ses délires ultra-violents et une magnifique esthétique qu'on ne pas ignorer.

J'étais curieuse de jeter un coup d'oeil aux critiques générales après avoir vu le film. C'est très étonnant, pour une fois, les spectateurs sont déçus et pas la presse...d'habitude c'est l'inverse ! 
Présenté à Cannes cette année, nous verrons si le jury lui décerne un prix...pas celui du scénario selon moi !

L'histoire :
Julian (Ryan Gosling) et Billy (Tom Burke) sont frères. Ils dirigent une salle de boxe à Bangkok, servant à couvrir leur trafic de drogues. 
Après avoir sauvagement violé et assassiné une jeune thaïlandaise mineure, Billy est à son tour exécuté. Crystal (Kristin Scott Thomas) la mère des deux frères, exige alors une vendetta contre les tueurs de son fils. Julian devra affronter Chang (Vithaya Pansringarm), ex-chef de la police locale et sorte de "ninja" sanguinaire, pour venger son frère...

Mes impressions :
Bon, par quoi commencer ?! D'abord par les points positifs peut-être...
Nicolas Winding Refn signe encore un film très beau et très léché. On sent que la lumière est calée au millimètre avec des éclairages soignés : on ne voit que des parties de visages, le film est plongé dans des atmosphères rouges, noires, ... Les décors sont hyper graphiques et toujours très étudiés. Enfin, les chorégraphies de combats au sabre rappellent un certain "Kill Bill" de Tarantino. L'histoire se passe en Thaïlande alors le méchant se bat au sabre...bon! Forcément, ça irait plus vite avec des flingues et le résultat serait le même mais Winding Refn veut prendre son temps pour sa collection de cadavres! Peu de dialogues, tout comme dans ses précédents films, toute la place est gardée pour l'image, la musique et l'ambiance dégagée...


Ryan Gosling fait du Ryan Gosling...c'est un bon acteur donc il s'en sort toujours mais on le sent vraiment sous-utilisé ici. Quelques mimiques, deux trois regards perçants, des poses d'acteur et un peu de sang sur la chemise, c'est un peu réducteur à mon sens ! Je soupçonne même que ce film n'aurait pas eu le même accueil sans son rôle titre...

La lumière est archi travaillée pour sublimer les acteurs.
 
Kristin Scott Thomas est par contre assez impressionnante, totalement à contre courant de ses rôles habituels. Blonde aux cheveux longs alors qu'on la connait brune aux cheveux courts, physiquement c'est un vrai rôle de composition. Elle se pose comme une espèce de mère maquerelle qui glace le sang. Elle est insultante, révoltée et terrible avec ses enfants. Elle appelle le sang et la fureur.
Pourtant, on aimerait en savoir plus sur cette femme abominable. Nicolas Winding Refn effleure seulement la surface et ne va jamais au fond des choses. Non dits et ellipses parsèment son cinéma. C'est un style certes, mais le spectateur doit sans arrêt combler les trous que le réalisateur sème sur son chemin.

Une vamp chef de file de cartel, folle de rage et appelant le sang. Il faut avoir les épaules pour accepter ce genre de rôle !


Le troisième rôle est attribué au thaïlandais Vithaya Pansringarm. Il joue Chang, un flic samouraï qui aime découper les malfrats au petit matin...Violence et droiture sont ses maîtres mots, tel un dieu vengeur. Il s'emploie à rétablir une sorte d'équilibre primaire dans un quotidien cruel et violent. Là encore, le rôle est à peine creusé, ne laissant de place qu'à l'intrigue de départ. On bascule rapidement dans un enchaînement de têtes tranchées, de mains coupées et de yeux sectionnés, à la manière de Tarantino mais sans son second degré et sa drôlerie. Là, on a l'impression d'être dans un clip vidéo très beau, très lent (très très lent!) et ultra violent.

Un ex-policier ivre de justice, voulant rétablir l'ordre des choses à coups de sabre...
 
Je ne suis franchement pas convaincue par ce nouvel opus de Nicolas Winding Refn. J'ai la sensation qu'il a fait ce film pour aller au bout d'un processus entamé il y a plusieurs années. Malheureusement, cette fois le scénario est trop faible pour nous combler de bout en bout. On s'ennuie rapidement, on ne comprend pas tout et seules les scènes de pure violence (peu intéressantes en elles-mêmes) parviennent à nous sortir de la torpeur ! Un "sous-Drive" en somme!

C'est beau...mais c'est lent !



Ne vous fiez pas à la bande annonce, elle est beaucoup plus punchy que le vrai film !


et vous? qu'en avez-vous pensé ?!







jeudi 23 mai 2013

Allons voir si la rose est éclose...

J'étais en goguette en Touraine le we dernier. Il ne faisait pas plus beau qu'en Normandie mais j'ai tout de même pu profiter d'une belle balade dans un haut lieu du tourisme tourangeau : le Prieuré de St Côme. Chaque année, la demeure du poète prieur Pierre de Ronsard accueille les "Journées de la Rose". 
 
© les bavardages de Juliette

Tout le we, artisans de tous genres et vendeurs de roses se donnent rendez-vous pour exposer à la vente les plus jolis spécimens de la fleur reine.

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Ainsi, on rencontre pêle-mêle de magnifiques rosiers de toutes formes et de toutes couleurs, un distillateur d'eau de rose, des vanniers, des déambulations poétiques, des douceurs à grignoter, etc...

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Prenez note pour l'année prochaine, c'est une très belle visite à découvrir dans un lieu superbe et préservé par le Conseil Régional d'Indre-et-Loire. Le prieuré est restauré et comporte en plus de son très beau jardin, la maison du prieur (XIVè siècle), les vestiges d'une église (XIè siècle) et des bâtiments autour du cloitre.


© les bavardages de Juliette


© les bavardages de Juliette

Depuis 2010, on peut remarquer 14 vitraux uniques dans le réfectoire signés par le peintre chinois Zao Whou-Ki (décédé en avril 2013). L'accord entre les vieilles pierres, les vitraux ultra-modernes du peintre et les superbes espèces de fleurs est saisissant.


© les bavardages de Juliette


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Quelques reines pour terminer en beauté...


© les bavardages de Juliette


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Une superbe promenade bucolique, je vous la recommande...


Les premiers vers du poème de Ronsard :
"Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu, ceste vesprée,
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au votre pareil..."

mardi 14 mai 2013

Un petit tour dans ma belle Normandie...

Voilà, les vacances sont belles et bien finies. Je reprends le chemin des écoliers (enfin, l'école est loin pour moi!) en rêvant à mes balades bucoliques passées.

Je vous propose de découvrir avec moi un superbe GR à arpenter entre Canouville et Veulettes-sur-mer, sur la côte normande.

© les bavardages de Juliette

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La balade dure 1h30 en descente douce. On alterne les découvertes sur la route, entre campagne et sous-bois. J'étais totalement seule tout le long du chemin, une vraie bouffée de nature et de tranquillité.


© les bavardages de Juliette

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On croise des bestioles en tous genres. J'ai également vu un lapin mais il a été trop rapide pour que je le photographie!


© les bavardages de Juliette

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Enfin, la récompense : Veulettes; joli petit village de bord de mer avec ses fantastiques falaises et ses galets.


© les bavardages de Juliette

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et bien-sûr de superbes propriétés...


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3h en tout, donc, de promenade très facile pour petits et grands. N'hésitez pas à profiter de notre belle Normandie...
 

Alors convaincus ? A vous de jouer !
Bonne balade...