mercredi 27 mars 2013

La chanson du mercredi #20

Bonjour, bonjour !
La chanson de ce mercredi m'a trotté dans la tête depuis ce matin. Elle fait partie de mes petits bonheurs de jeunesse puisque je me souviens l'avoir apprise à l'école. Nous avions sagement décortiqué les paroles et fait un dessin d'après elles - je vous ferai grâce du dessin en question ! -
La chanson du jour s'appelle "Il faudra leur dire" de Francis Cabrel.


Francis Cabrel a composé et écrit "il faudra leur dire" en 1987. La plupart des couplets sont chantés par des enfants. La chanson parait pour la première fois sur son album compilation "Cabrel 77-87".
Francis Cabrel est un chanteur bien de chez nous. Originaire du Lot-et-Garonne, il y vit toujours aujourd'hui avec sa famille...et toujours avec son accent chantant ! 

Il débute sa carrière en 1974, en remportant un concours toulousain avec la chanson "Petite Marie". Depuis, il a sorti une douzaine d'albums studio  - jusqu'au dernier en date en 2012 - ainsi que des compilations et des live.


Aujourd'hui encore, même s'il est beaucoup moins présent sur scène, ses tubes résonnent dans le répertoire français; parmi elles "Petite Marie", "Je l'aime à mourir", "l'encre de tes yeux", "la dame de Haute Savoie", etc...

- Une petite dédicace personnelle à adresser à nos "blonds" préférés : ils avaient fait une interprétation magistrale de ce tube il y a quelques semaines, bravo ! -


(copyright the80's.fr)

La version tout en harmonie et guitare 
de l'ami Patriceleste !


Une reprise reggae 
de Matinda Babyg Yaniss Odua!


Ambiance bolivienne et flûte de pan avec le groupe Kala Marka.


La version Lara Fabian, Dave et Patricia Kaas pour une émission tv en 2000.


Les accords et la partition sur la "boîte à chansons"


Les paroles :
Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment
Si les enfants sont tous les mêmes
Alors il faudra leur dire
C'est comme des parfums qu'on respire
Juste un regard
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire

Puisqu'on vit dans la même lumière

Même s'il y a des couleurs qu'ils préfèrent
Nous on voudrait leur dire
C'est comme des parfums qu'on respire
Juste un regard
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire

Juste un peu plus d'amour encore

Pour moins de larmes
Pour moins de vide
Pour moins d'hiver
Puisqu'on vit dans les creux d'un rêve
Avant que leurs mains ne touchent nos lèvres
Nous on voudrait leur dire
Les mots qu'on reçoit
C'est comme des parfums qu'on respire
Il faudra leur dire
Facile à faire
Un peu plus d'amour que d'ordinaire







vendredi 22 mars 2013

"The place beyond the pines", thriller poignant

Bien loin de la bluette à laquelle je m'attendais à l'évocation du casting de belles gueules, cette séance ciné m'a scotchée à mon siège. La séance en question se nomme "The place beyond the pines" - titre énigmatique et traduction littérale du nom iroquois de la ville où se passe l'action, Schenectady - de Derek Cianfrance, sortie le 20 mars dernier.

Dommage que la sortie soit si tardive car à peu de jours près, je pense qu'il se serait bien placé aux Oscars américains : pas forcément pour les acteurs (excellents mais pas autant que Daniel Day Lewis, le vainqueur de cette année) mais sûrement pour le prix du scénario ou du réalisateur...
Attention, je vais essayer de ne pas trop en dire...mais je suis obligée de parler de certaines scènes ! Si vous voulez l'entière surprise, mieux vaut aller voir le film d'abord...


L'histoire :
"The place beyond the pines" se découpe en 3 parties successives :
Luke Glanton (Ryan Gosling) est un virtuose de la moto. Après une brève aventure avec Romina (Eva Mendès), il se découvre père de son fils Jason. Pour subvenir à leurs besoins, il abandonne sa carrière de cascadeur pour braquer des banques.
Avery Cross (Bradley Cooper) est un jeune policier décoré pour une arrestation héroïque, bien malgré lui. Des flics véreux l'entraînent dans une spirale néfaste pour sa carrière et sa moralité.
Quinze années ont passé. Les fils d'Avery Cross et de Luke Glanton se retrouvent face à face, obligés de faire avec les non-dits et les zones d'ombres de leur passé, et les fautes de leur père respectif.


Mes impressions :
En voyant le casting "spécial midinette" avec Ryan Gosling et Bradley Cooper à l'affiche, je partais avec un gros à-priori négatif. J'aurais dû me méfier car j'ai été très impressionnée par ce joli film.

Derek Cianfrance n'en est pas à son coup d'essai : c'est déjà son troisième long métrage avec "Brother tied" (1998) et "Blue Valentine" (2011, déjà avec Ryan Gosling). Celui-ci nous emmène dans une Amérique profonde où se joue un drame sur plusieurs années. La construction même du film est impressionnante : on suit les deux rôles principaux l'un après l'autre. Ils ne partageront qu'une scène unique. La troisième partie se passe 15 ans plus tard avec leur descendance, leurs fils respectifs qui se retrouvent face à face sans se douter du passé qu'ils ont en héritage. Car c'est bien d'un drame dont il s'agit. Je ne dévoilerai pas ici les ressorts du film. Je peux simplement vous dire que le scénario est complexe et magistralement emmené par les rôles principaux et secondaires.


Tout d'abord Ryan Gosling et Bradley Cooper; décidément, ces deux-là signent des films exigeants et ne se contentent pas de leur image du "beau gosse de service" qui leur colle à la peau. Tout deux s'enlaidissent pour le rôle et ne se contentent pas de sourire à la caméra. Ils ont chacun un rôle de paumé l'un choisira la police et l'autre la criminalité. Il s'agit de la sempiternelle lutte du bien contre le mal, des décisions bonnes ou mauvaises que l'on prend et de leurs répercutions sur le futur. Il s'agit également des relations père/fils bien difficiles à entretenir parfois.


Les rôles secondaires sont également excellents. Les deux rejetons Jason (Dane DeHaan) et AJ (Emory Cohen) sont remarquables de justesse. Paumés tous les deux comme leurs pères, ils se débattent dans un monde qu'il ne maitrisent pas. Ajoutez à cela une bonne dose de testostérone dû à l'adolescence et vous obtiendrez un cocktail détonant et subversif !
Dane DeHaan notamment est à suivre de près. Déjà vu dans "Chronicle" et "Des hommes sans loi" en 2012, il confirme ici son potentiel de jeune loup écorché. Physiquement, il ressemble énormément à son ainé Leonardo Di Caprio...souhaitons-lui la même carrière ! 

à gauche Léo, à droite Dane DeHaan. 
Les mêmes je vous dis !

"The place beyond the pines" est un film d'hommes avec de très beaux rôles offerts. On notera aussi la participation de Ray Liotta, flippant à souhait (comme à son habitude!) en inspecteur corrompu jusqu'à l'os. 


Enfin, une femme parce qu'il en fallait une : la plantureuse Eva Mendès revient en mère courage, sans fards et sans chichis, mais avec beaucoup de talent.
 

La photographie et la lumière sont splendides et la musique colle parfaitement à l'ambiance de ce thriller-drame. On se croirait à mi-chemin entre un film de Clint Eastwood (pour la psychologie fouillée des personnages) et un thriller traditionnel avec flicaille, poursuite à moto et corruption. La bande annonce n'est pas représentative pour moi, ne vous y fiez pas. Le scénario est truffé de rebondissements et de surprises.

Je le reverrai avec grand plaisir tellement l'émotion et la justesse du ton sont au rendez-vous. Que les amateurs de thriller se rassurent, vous pouvez y aller également les yeux fermés ! Une dernière remarque : mes collègues Marie et Lucie avec qui je suis allée voir le film me soufflaient qu'elles auraient aimé le voir avec les rôles principaux inversés. Elle n'ont pas tort ! J'aurais été surprise de voir Ryan Gosling en policier et Bradley Cooper en braqueur de banque tatoué !

la bande annonce



bonne séance à vous !









mercredi 20 mars 2013

La chanson du mercredi #19

La chanson du mercredi sera de circonstance puisqu'il s'agit du "Printemps" de Michel Fugain ! Bon, je ne sais pas chez vous mais ici en Normandie, c'est encore l'hiver...tant pis, je fête le premier jour du printemps, ça le fera peut-être venir !

Michel Fugain et son Big Bazar. 
Admirez au passage la superbe chorégraphie !


La chanson du jour a été composée par Michel Fugain et écrite par Maurice Vidalin en 1976. Elle parait pour la première fois sur l'album "Michel Fugain et le Big Bazar numéro 4", en 1976 également.

Michel Fugain commence sa carrière en 1967 (après avoir écrit pour d'autres artistes) et sort 3 albums. Il fonde alors le Big Bazar, sorte de compagnie musicale de danseurs et musiciens. Ils produiront 7 albums de plus et composeront des tubes parmi les plus connus de Michel Fugain comme "la fête", "fais comme l'oiseau" ou "une belle histoire". Le Big Bazar s'arrête quelques années après le départ de Michel Fugain en 1976. Celui-ci entame alors une longue carrière solo jusqu'à aujourd'hui avec une vingtaine d'albums parus.




Les paroles toutes gaites pour chanter :
Le printemps est arrivé, sors de ta maison
Le printemps est arrivé, la belle saison !
L'amour et la joie sont revenus chez toi
Vive la vie et vive le vent, vive les filles en tablier blanc !
Vive la vie et vive le vent et vive le printemps !
Dépêche-toi, dépêche-toi, ne perds pas de temps
Taille ton arbre et sème ton champ, gagne ton pain blanc
L'hirondelle et la fauvette, c'est la forêt qui me l'a dit
L'hirondelle et la fauvette, ont déjà fait leur nid
Y a le printemps qui te réveille, t'as le bonjour du printemps {x2}
Y a le printemps qui t'ensoleille, oh, le coquin de printemps {x2}

Le printemps nous a donné le joli lilas

Le printemps nous a donné du rire en éclats
Et plein de bonheur pour nous chauffer le cœur
Vive la vie et vive le vent, vive les filles en tablier blanc !
Vive la vie et vive le vent et vive le printemps
Dépêche-toi, dépêche-toi, ne perds pas de temps
Donne ta sève et donne ton sang pour faire un enfant
L'hirondelle et la fauvette, c'est la forêt qui me l'a dit
L'hirondelle et la fauvette, ont déjà des petits.

Y a le printemps qui te réveille, t'as le bonjour du printemps {x2}

Y a le printemps qui t'ensoleille, oh, le coquin de printemps {x2}
Y a le printemps qui te réveille, t'as le bonjour du printemps


Si vous n'êtes pas encore convaincus de l'arrivée imminente de notre ami le printemps, vous pourrez également le célébrer avec :


Claude François "y'a le printemps qui chante"



Hugues Aufray "Dès que le printemps revient"



ou la "chanson du printemps" du dessin animé "Bambi" de Disney.
et plein d'autres...




Bonne arrivée du printemps à tous, 
en espérant que le beau temps revienne vite !!! 




mardi 19 mars 2013

"Cloud Atlas", nouveau voyage dans la galaxie Wachowski

Ma dernière séance ciné a pour nom "Cloud Atlas", de Lana et Andy Wachowski, et Tom Tykwer. Il fait partie des films très attendus de l'année ...et semble de plus être l'objet d'une polémique qui enfle en ce moment : personne n'y aurait rien compris !

De mon côté, je n'avais vu que la bande annonce, assez incompréhensible d'ailleurs (!) mais l'annonce du casting incroyable, des images vues, le tout réalisé par un duo qui m'avait déjà scotchée à mon siège...je n'ai pas hésité longtemps ! Voici quelques éléments de mon ressenti face à cette séance insolite...






L'histoire (inracontable bien entendu!) :
Six saynètes à six époques différentes se mêlent. Une gigantesque mosaïque se met en place pour servir un but commun : trouver un sens et une place à l'Humanité. En trois mots :

1- en 1849, l'esclavagisme bat son plein aux Etats-Unis. Un jeune noble fait la connaissance d'un esclave noir qui changera sa vision du monde.



2- en 1936, un musicien aide son mentor à achever une grande symphonie. L'oeuvre créée provoque le déclic nécessaire chez le jeune prodige pour s'émanciper à son tour.



3- en 1973, une journaliste rencontre un scientifique qui lui transmet un dossier brûlant à publier. Les dirigeants des industries mises en cause ne leur laisseront plus de répit.



4- en 2012, un éditeur est pris à la gorge par son nouveau poulain. Il part se mettre à l'abri chez son frère mais se retrouve pris au piège dans une maison qui le rendra fou.



5- en 2144, la société a engendré de nouveaux restaurants, aux hôtesses stéréotypées, tout droit sorties de matrices uniformes. Ces sous-femmes, esclaves modernes, n'ont aucun droit et aucun rêve permis...



6- en 2321, bien après notre ère (ou bien avant, on finit par ne plus savoir!), des peuplades d'hommes subsistent dans le dénuement et doivent affronter d'effrayants cannibales pour survivre.

 

Mes impressions :
Voici un film impressionnant. Tout comme Matrix en 1999, "Cloud Atlas" inflige une grande claque au cinéma contemporain. En 2h45 (attention, il faut s'accrocher!) ce film aborde de grands thèmes philosophiques comme la vie, la mort, la place de l'homme dans l'univers en brossant 6 histoires dans 6 espaces temps différents. Le mélange des saynètes est un peu déroutant au départ mais on s'habitue vite au procédé. L'ensemble est extrêmement graphique et créatif. On en redemande !
 
Les frères Wachowski (en fait aujourd'hui un frère et une soeur !) s'associent cette fois au réalisateur Tom Tykwer, à qui l'on doit notamment l'adaptation le parfum : histoire d'un meurtrier (en 2006). Ils se partagent équitablement les 6 saynètes mais gardent un objectif commun, une sorte de grande spirale sur le sens de la vie.

La trame de cette mosaïque gigantesque est l'adaptation du roman "Cartographie des nuages" de David Mitchell, paru en 2004 en France.


Le projet est pharaonique. Le casting l'est tout autant ! Pêle-mêle se croisent Tom Hanks, Halle Berry, Hugh Grant, Jim Broadbent (aperçu dans les Harry Potter), Ben Whishaw (le jeune Q du dernier James Bond Skyfall), Susan Sarandon ou encore (ma révélation) Jim Sturgess (vu dans Un jour).
Ils jouent chacun un personnage de chaque saynète soit des performances d'acteurs remarquables pour chacun d'entre eux. Les costumes et maquillages sont splendides à tel point que l'on a du mal à retrouver les traits de l'un ou de l'autre parfois...je vous laisse la surprise des différentes apparences de Tom Hanks et Halle Berry ! 
Restez bien jusqu'à la fin du film, vous aurez la surprise de découvrir tous les personnages interprétés par les acteurs cités ci-dessus !


Mon coup de coeur revient à Jim Sturgess, dans son rôle proche du Neo de Matrix. Il m'a totalement bluffée dans un rôle hypnotique, à la fois sensible et sacrément musclé. Les midinettes parmi nous ne s'en remettront pas !
  
J'ai été contente de retrouver le fameux "Agent Smith" des trois Matrix, interprété par le curieux Hugo Weaving. A croire que la fidélité est de mise chez les Wachowski !


Je ne vous cache pas que "Cloud Atlas" est TRES compliqué. Tout comme son prédécesseur Matrix, de nombreuses interprétations seront sans doute évoquées. Il faudra certainement le revoir plusieurs fois. 
- allez le voir en VO, je vous en prie ! Dans la dernière saynète (en 2321), un nouveau langage a été inventé par les réalisateurs. Il serait dommage de passer à côté dans sa version française... -

Ce que j'en ai compris réside dans quelques notions assez simples. Pour moi, il est question de la place de l'homme dans la société et dans l'univers et face à la religion. On nous rappelle que chaque acte peut avoir des répercutions, même à un petit niveau et que chaque individu peut participer à une révolte contre l'injustice ou contre une société vouée à le broyer. L'un se révolte contre l'esclavagisme, d'autres contre un système totalitaire et inhumain, un autre contre une maison de repos qui veut lui enlever ses droits, une autre contre un dossier prouvant des malversations dangereuses pour l'Homme, ...
De plus, des détails se glissent dans chaque histoire pour faire référence à des évènements vus dans les autres. Le montage du film est fait de telle sorte que sans avoir d'ordre chronologique, l'on réussisse à remettre le puzzle dans l'ordre.

Pou conclure, je vous encourage à vous faire votre propre opinion de ce très curieux film. A la fois poétique, philosophique et parfois drôle, il ne laisse pas indifférent, c'est le moins qu'on puisse dire. J'ai été totalement transportée par les décors futuristes et bluffants des deux derniers mondes. Ces mondes qui sont à l'image de ce qu'on est en train de forger aujourd'hui...vaste question !

la bande annonce en VOST



et vous qu'en avez-vous pensé ?!



vendredi 15 mars 2013

Arbre à bijoux nouvelle version !

Une idée me trottait dans la tête depuis un moment : créer un arbre à bijoux pour mes (nombreuses) boucles d'oreilles et bagues qui s'entassaient, mélangées, dans une boîte. La question était de savoir sous quelle forme j'allais le réaliser. Il existe beaucoup d'arbres à bijoux traditionnels mais je souhaitais en faire un plus original. Voici le résultat :

© les bavardages de Juliette

Très facile à réaliser, le principe est de suspendre ses bijoux dans des cadres. Cela prend moins de place, c'est décoratif et cela évite la poussière !

Ce qu'il vous faut :
- des cadres basiques
- des serviettes en papier ou mouchoirs
- des petits clous et un marteau
- de la ficelle de couleur

Les étapes :
1 - On commence par repasser les serviettes ou mouchoirs choisis. Il y a toujours de gros plis.

© les bavardages de Juliette

2- Coller les serviettes sur un support en carton.

© les bavardages de Juliette

3- Ajouter un deuxième support en bois ou en carton et y attacher une ficelle de couleur. Je conserve toujours les fils qui dépassent des t-shirts que j'achète. J'en ai maintenant une belle collection !

© les bavardages de Juliette
 
4- Vous pouvez placer vos boucles et vos bagues pour vous faire quelques repères. Deux clous maintiendront mieux vos bagues.

© les bavardages de Juliette

Et voilà, le tour est joué !
Le résultat, grandeur nature, trône dans ma salle de bain, avec l'arbre à collier que m'avait offert ma belle-soeur.


© les bavardages de Juliette


A vous de jouer !







lundi 11 mars 2013

en avant-première : "Le temps de l'aventure"

Je ne sais pas vous, mais moi j'hiberne sous la neige !! Depuis hier soir, il neige sans discontinuer sur ma Normandie natale. Oscar "le renard des neiges" est ravi, vous pensez bien !

© les bavardages de Juliette
 
L'occasion (et la bonne excuse) de ne pas bouger de chez soi, en attendant que ça passe. Bien-sûr, l'hibernation n'est possible qu'en période de vacances, ce qui est mon cas pour une semaine. Ca commence bien ces vacances, non ?!
L'occasion également de finir (enfin) le visionnage de "Dexter" saison 7, de commencer une nouvelle série "Falling Skies" saison 1 et d'écrire ce billet à propos de ma dernière sortie ciné.

Mon ciné UGC préféré m'a invité à découvrir un film qui sortira le 10 avril prochain. Exclusivité !
Le "label des spectateurs" permet aux abonnés UGC de découvrir un film en avant-première et de le noter pour qu'il obtienne (ou non) une exposition supérieure lors de sa sortie. Je vous en avais déjà parlé ici.
La séance du jour se nomme "le temps de l'aventure", dernier film de Jérôme Bonnell avec Emmanuelle Devos et Gabriel Byrne (graou !).



L'histoire :
Alix est comédienne. Elle croise le regard d'un inconnu dans le train qui la ramène à Paris. Ce simple regard va bouleverser leur vie. Ils s'attirent comme des aimants et ne peuvent bientôt plus se passer l'un de l'autre. Mais les amants ont une vie qui les attend et les rappelle. Vont-ils céder à la passion ou obéir à la raison ?


Mes impressions :
C'est toujours très drôle de ne pas savoir ce que l'on va voir au cinéma. Le titre du film s'affiche, puis le nom des acteurs et enfin les premières images.
Je ne sais pas si je serais allée voir ce film si on m'en avait parlé avant. J'avoue que je ne suis pas férue de l'actrice Emmanuelle Devos. J'aime beaucoup par contre Gabriel Byrne, que je trouve sous-employé dans le cinéma d'aujourd'hui. Et j'aurais eu tort, de ne pas laisser de chance à ce très joli film.

Gabriel Byrne / Emmanuelle Devos, un couple crédible 
qui succombe au coup de foudre.

L'histoire commence par la rencontre d'Alix et de cet homme mystérieux dans un train. Le jeu des regards est discret mais appuyé. On sent bien que ces deux là se plaisent. La situation peut arriver à n'importe qui mais la majorité des gens ne pousse pas le jeu jusqu'à la rencontre.
Ici au contraire, je ne dévoile rien du film en disant qu'Alix et l'homme (jamais nommé avant la fin) se retrouvent et deviennent amants. Ils se cherchent, se découvrent et s'aiment avec beaucoup de sensualité.
- le film "Mobius", à côté, c'est de la gnognotte ! -  
Les amoureux sont filmés avec beaucoup de pudeur mais aussi de la crédibilité. Ce ne sont pas de jeunes premiers et pourtant on les trouve beaux et désarmants de maladresse.

Le film de Jérôme Bonnell se déroule sur une unique journée, ponctuée par des horaires, une horloge de gare et des rendez-vous précis. Cela crée un rythme entraînant. La journée passe comme une vie, où tout va se jouer pour la suite des existences des deux héros. Vont-ils se choisir ? Vont-ils renoncer ? Jérôme Bonnell a l'intelligence de ne jamais choisir, en laissant une part d'interprétation aux spectateurs.

Hormis l'histoire d'amour des deux personnages principaux, j'ai complètement craqué pour l'aspect "humour anglais" du film. Ca et là, le réalisateur saupoudre des scènes humoristiques pour désarmer la tension du drame qui se profile. On rit franchement de gags et grâce aux trouvailles de texte savoureuses.


J'espère que l'on retrouvera Gabriel Byrne très vite au cinéma. 
C'est un acteur talentueux qui se fait rare.

Gabriel Byrne campe un britannique ayant un peu vécu en France. Son accent et son phrasé ajoutent à son charisme évident. Quelle classe ! J'ai aussitôt succombé à ce bel inconnu au regard triste ! Son personnage ne veut pas enfermer Alix; avec beaucoup de sagesse, il lui laisse la liberté de faire ses choix. On le voit qui couve Alix du regard et souhaite la préserver absolument.


Emmanuelle Devos est au summum de sa féminité. 
Je la découvre dans ce film.
 
Enfin, je fais mon mea culpa auprès d'Emmanuelle Devos que je découvre dans ce film. Elle crève tout à fait l'écran. On suit son personnage tout au long du film. Son cheminement, ses interrogations et ses failles. Tout ressurgit à mesure qu'on la découvre. Elle est pour moi au summum de sa féminité, tantôt femme fatale, tantôt très fragile.

Vous découvrirez "Le temps de l'aventure" le 10 avril prochain. J'espère que vous aurez envie de le découvrir; je vous le recommande pour la très jolie histoire d'amour, l'interprétation poignante des deux acteurs, les dialogues mi-français mi-anglais et la belle émotion qui nous suit jusqu'à la fin de la séance.

 La bande annonce pour vous faire une idée.


J'espère que Marie (alias "Tribulations...") sera d'accord avec ce billet. C'était mon binôme pour ce label du jour !


  Bonne séance !


samedi 9 mars 2013

Mon saumon gingembre / pamplemousse !


J'ai testé pour vous une chouette recette, petits veinards : le saumon au gingembre et pamplemousse !

D'où est-ce que cela vient ? Absolument aucune idée ! Certainement d'un débordement de créativité après avoir regardé une énième émission tv culinaire comme "Top chef"...

Bref, j'ai eu une illumination et je la partage avec vous après l'avoir testée et approuvée !

© les bavardages de Juliette

les ingrédients :
- des darnes de saumon (ou truite)
- du gingembre râpé
- le zeste d'1 pamplemousse (ou citron)
- 1 oignon
- un filet d'huile d'olive
- du jus de citron
- sel / poivre

simplissime !


1- Il suffit de mettre son saumon dans un plat allant au four, sur un lit d'oignons émincés. 
Je préconise une cocotte (ou tout plat ayant un couvercle) pour que le saumon ne soit pas sec. Vous pouvez aussi le recouvrir de papier aluminium pour obtenir le même effet.

© les bavardages de Juliette

2- Râper du gingembre frais, un agrume (ici un pamplemousse) et badigeonner le saumon. Terminer par un filet d'huile d'olive, un peu de jus de citron, du sel et du poivre.

Astuce : j'aime beaucoup le gingembre frais. Pour éviter qu'il ne pourrisse dans mon frigo, je l'épluche entièrement, le coupe en morceau et le congèle dans une boite en plastique. Quand j'en ai besoin, il me suffit d'en sortir un petit bout et de le râper !


3- Cuire le saumon entre 20 et 30 mns en fonction de la taille (th6 - 180°). Il doit être translucide. 


4- Accompagner le saumon au gingembre de courgettes cuites au four par exemple. Effet garanti et cuisine légère !


© les bavardages de Juliette



Bon appétit !




jeudi 7 mars 2013

10 000 vues, c'est un cap !

Un peu d'auto-congratulation, cela ne fait pas de mal !
Voici une petite "lettre ouverte" un peu nombriliste mais avec beaucoup de reconnaissance...


Ca y'est, la barre des 10 000 vues a été franchie...je suis drôlement fière et je vous remercie de continuer à me suivre !

Bienvenue à ceux qui viennent de temps en temps ou par hasard. Merci merci merci à ceux qui me suivent courageusement depuis le début de nos aventures !
Merci aussi à mes bienveillantes collègues Vonnette, Bouma, Marie/Tribulations et Sophiebib qui m'ont soutenues et ont patiemment répondu à toutes mes questions !

Le blog "les bavardages de Juliette" a débuté en juin 2012, il aura bientôt 1 an. Au départ, j'assouvissais simplement une envie d'écrire et de partager mes coups de coeur. Je ne pensais pas que des gens me liraient à vrai dire. 
Et puis, je me suis laissée prendre au jeu. Vos retours positifs m'encouragent à continuer. 10 000 vues, c'est beaucoup pour moi et ça passe vite en même temps !

Je vous ai présenté mes coups de coeur musicaux, ciné ou littéraires, mes découvertes culinaires ou mes pérégrinations. Vous avez aussi découvert Oscar le chat (dont on m'a réclamé des nouvelles !).

© les bavardages de Juliette


C'est reparti pour les 10 000 prochaines vues avec grand plaisir ! A très bientôt sur le blog, n'oubliez pas de me laisser vos commentaires et impressions !
Je vous embrasse.
Juliette




"Cul-de-sac" : Plongée en enfer dans le bush australien

Pour la chronique d'aujourd'hui, un gros coup de coeur BD à partager avec vous. Il s'agit de "Piège nuptial" de Christian De Metter, éditée chez Casterman, en 2012.
 


© Casterman et Christian De Metter

Pour tout vous dire, cette bd est l'adaptation du fantastique roman "Cul-de-sac" de Douglas Kennedy, paru en 1998 en France, chez Gallimard. Dix ans plus tard, en 2008, le roman est réédité sous le nom "Piège nuptial" chez un nouvel éditeur, Belfond.




L'histoire :
Nick est un journaliste américain entre deux boulots. Il tombe par hasard sur une carte de l'Australie et décide d'y partir sur un coup de tête. Il bourlingue quelques temps et rencontre Angie, une autostoppeuse. Après quelques jours de sexe débridé sans lendemain, il se réveille dans une maison inconnue, groggy, au milieu de nulle part...Là, il découvre qu'Angie l'a drogué, kidnappé, et emmené dans une communauté très très étrange...
© Casterman et Christian De Metter
 Pour agrandir la planche, cliquez sur l'image.



Mes impressions : 
J'avais déjà été séduite par le roman de Douglas Kennedy quand il était sorti; je vous le conseille fortement. 

L'exercice de l'adaptation n'est pas chose facile : il s'agit d'être à la hauteur d'un roman excellent sans le trahir et réussir à retranscrire l'ambiance très particulière qu'avait instauré Kennedy grâce à ses mots choisis. Christian de Metter réussi le pari avec brio.

La bd est tranchante, rude et exigeante. Le dessin est volontairement flou, peu précis pour imager le cauchemar de Nick : cauchemar ou réalité, on navigue entre faux semblants, au bord de la nausée. Le livre et maintenant la bd prennent aux tripes.
On frissonne encore à l'évocation de ce huis-clos brûlant dans le bush australien ! 


Un petit bémol : ne lisez pas les deux oeuvres à la suite car la deuxième est réellement plaquée sur l'originale. Ca ne m'a pas dérangé, bien au contraire, puisque j'avais lu le roman il y a plusieurs années; j'étais même heureuse de retrouver ce bon vieux Nick pour qui le ciel tombe sur la tête !!



Un petit extrait qui illustre bien le ton du livre et de la bd :
"Et oui, t'es marié, mec.
C'est quoi ces conneries ?
Allez t'inquiète, tout ira mieux quand t'auras éliminé toute cette dope.
Qu...Quoi ? Quelle dope ?
Ben la thoracine qu'Angie t'as filé. Deux cent grammes toutes les huit heures, c'est ce que j'avais prescrit. C'est moi qui fait les ordonnances ici.
Mais...c'est quoi ce délire ! J'suis où bordel ?
A Wollanup !"  


le site de l'éditeur Casterman


Trois dernières infos pour finir :
- "Piège nuptial" a fait l'objet d'une adaptation ciné en 1997. "Welcome to Woop Woop" de Stephan Elliott (réalisateur du déjanté "Priscilla, Folle du désert") n'a malheureusement jamais été distribué en France...

- Christian De Metter a également adapté d'autres succès littéraires : "Shutter Island" de Dennis Lehane et "Scarface" d'Armitage Trail...
J'ai hâte de m'y mettre !!!

- Avec ma collègue blogueuse Vonnette, nous nous sommes lancées le défi de faire une lecture croisée, en comparant nos critiques. Vous pourrez retrouver la sienne sur son excellent blog "Jazz & Crimes".



Bonne lecture !