mercredi 29 avril 2015

La Chanson du mercredi #66 : "Don't think twice, it's alright"

La Chanson du Mercredi et moi-même sommes en vacances mais elle peut tout de même paraître, après tout!! Aujourd'hui, je vous propose une ballade folk comme je les aime "Don't think twice, it's alright" de Bob Dylan!


Notre Chanson du jour a été écrite et composée par le tout jeune Bob Dylan en 1962. Elle paraît sur son second album "The Freewheelin' Bob Dylan", paru en 1963. A tout juste 21 ans, Bob Dylan fait une ascension fulgurante et promet déjà une carrière que l'on connaît aujourd'hui...


http://www.bobdylan.com/us/songs/dont-think-twice-its-all-right
Copyright bobdylan.com

Beaucoup de reprises à ce jour, et non des manches : tous les plus grands ont repris cet hymne à la confiance en soi...tout ira bien!

Bob Dylan repris par...Bob Dylan et Eric Clapton, deux guitaristes de génie au World of rock !



Ed Sheeran en douceur (2012)



Joan Baez sur la BBC


Reprise énergique de Milky Chance


en harmonie Peter Paul & Mary (1966)



L'excellent Dick Annegarn sur son très bon album "Folk talk" en 2011


Elvis Presley


Johnny Cash


Une surprenante reprise bluesy d'Odetta


La reprise en français d'Hugh Aufray "N'y pense plus, tout est bien"


La plantureuse et country girl Dolly Parton

 




et pour finir, mes chouchoux du Broken Circle Breackdown Bluegrass Band (du film "Alabama Monroe" que j'adore)

...et aussi Ramblin Jack Elliott, KeSha, Mumford & Sons, etc...


 
Vous trouverez la partition et les tablatures par ici



Les paroles et leur traduction (via la coccinelle)
- sachant tout de même que je n'ai pas trouvé deux versions identiques! chacun pioche à sa guise dans les couplets ci-dessous -

Well there ain't no use in sittin' and wonderin' why, Babe
Bon ça ne sert à rien de rester assise à chercher à comprendre, bébé
It don't matter any how
Et ça n'a pas d'importance de toute façon
And it ain't no use in sittin' and wonderin' why, Babe
Ça ne sert à rien de rester assise à chercher à comprendre, bébé
If you don't know by now
Si tu n'as pas encore compris
When the rooster crows at the break of dawn
Quand le coq chantera au point du jour
Look out your window and I'll be gone
Regarde par la fenêtre et je serai parti
You're the reason I'm travelin' on
C'est à cause de toi que je pars sur les routes
Don't think twice, it's all right
N'y pense plus, tout va bien


It ain't no use in turnin' on your light, Babe
Ça ne sert à rien d'allumer ta lumière, bébé
That light I never knowed
Cette lumière dont tu m'as privé
And it ain't no use in turnin' on your light, Babe
Et ça ne sert à rien d'allumer ta lumière, bébé
I'm on the dark side of the road
Je suis du côté sombre de la route
Still I wish there were something you would do or say
Cependant j'espère qu'il y a quelque chose que tu puisses faire ou dire
To try and make me change my mind and stay
Pour essayer de me faire changer d'avis et rester
We never did too much talkin anyway
Nous n'avons de toute façon jamais trop discuté
So don't think twice, it's all right
Alors n'y pense plus, tout va bien


I'm walking down that long lonesome road, Babe
Je marche le long de cette longue route solitaire, bébé
Where I'm bound, I can't tell
Où je vais, j'en sais rien
But good-bye is too good a word, Gal
Mais au revoir est un mot trop gentil, fille
So I'll just say Fare thee well
Alors je te dirai simplement adieu
I ain't saying you treated me unkind
Je n'irai pas jusqu'à dire que tu as mal agi envers moi
You could've done better, but I don't mind
Tu aurais pu faire mieux, mais ça m'est égal
You just sort of wasted my precious time
Tu as seulement quelque peu gâché mon précieux temps
Don't think twice, it's all right
N'y pense plus, tout va bien


It ain't no use in calling out my name, Gal
Ça ne sert à rien de crier mon nom, fille
Like you never did before
Chose que tu n'as jamais faite auparavant
It ain't no use in calling out my name, Gal
Ça ne sert à rien de crier mon nom, fille
I can't hear for you any more
Je ne peux plus t'entendre
I'm a thinkin' and a wonderin' all the way down the road
Je réfléchis et me pose des questions tout le long de la route
I once loved a woman, a child, I'm told
J'ai aimé autrefois une femme, on me parle d'une enfant
I gave her my heart, but she wanted my soul
Je lui ai donné mon coeur, mais elle voulait mon âme
Don't think twice, it's all right
N'y pense plus, tout va bien


 bonne écoute !

mercredi 22 avril 2015

La Chanson du Mercredi #65 : "When a man loves a woman"

Actualité oblige, la "Chanson du Mercredi" rendra hommage au regretté Percy Sledge, disparu la semaine dernière à 74 ans. Oui je sais, nous avons également perdu Richard Anthony ces derniers jours, mais choisir c'est renoncer! - j'aime citer André Gide dans la journée... -




La chanson de ce Mercredi a été écrite et composée par Calvin Lewis et Andrew Wright, les musiciens de Percy Sledge. L’interprète inoubliable de ce tube de 1966 était pourtant un parfait inconnu à l'époque... 

Percy Sledge vit de petits boulots dans les années 60's et vient tout juste d'être embauché dans le groupe des Esquires, groupe de reprises soul. Il se fait rapidement repérer et enregistre l'année suivante ce qui deviendra son plus grand hit! 
Les mauvaises langues diront de lui qu'il n'en a fait qu'un...ils n'auront pas tout à fait tort! "Warm and tender love" et "It tears me up" sont nettement moins connus que notre Chanson du jour! Percy Sledge est à la tête de 8 albums studio, dont la majorité est parue avant 1974 et n'a que très peu marché malheureusement...



Bien des reprises de ce hit de 1966 existent, nous ne pourrons pas tous les écouter ici parmi James Brown, Bette Midler, Kenny Rogers, etc...
Voici ma sélection:


Dans la catégorie des duos improbables, Percy Sledge et Dorothée !



Dans le genre improbable également les variations de Jay Park, jeune pop star corréenne ('1,30)



La plus connue reste la reprise de l'homme qui fait crier les filles : Michael Bolton au Royal Albert Hall.


La version du jazzman Wes Montgomery


Joshua Ledet (American Idol) à la Maison Blanche, devant le couple présidentiel!


Version reggae par Harry Hippy


Version hip hop samplée

Les tous choupinous membres du groupe K-pop Yedam 


Feu Joe Cocker




La version diva de Mae West


Richard Clayderman pour vous servir...


Version chants grégoriens (attention ça pique!)


 La merveille reprise en français de notre Jojo national, Johnny Hallyday...retrouvée par Cédric! Merci encore ^^



...et en bonus la pub Levi's



Notre chanson du jour appartient également à la bande originale de l'un de mes films préférés, "Pour l'amour d'une femme" (1994) avec Meg Ryan et Andy Garcia...dont le titre original est bien-sûr "When a man loves a woman"!




Les paroles et leur traduction (via la coccinelle)

When a man loves a woman
Quand un homme aime une femme
Can't keep his mind on nothing else
Il ne pense qu'à elle
He'll trade the world
Il vendrait le monde
For the good thing he's found
Pour cette chose magnifique qu'il a trouvée
 

If she's bad he can't see it
Si elle se comporte mal il ne le voit pas
She can do no wrong
Elle ne peut faire aucun mal
Turn his back on his best friend
Il tournerait le dos à son meilleur ami
If he put her down
S'il la rabaissait


When a man loves a woman
Quand un homme aime une femme
Spend his very last dime
Il dépenserait jusqu'à son dernier sou pour elle
Tryin' to hold on to what he needs
Il essaierait de se raccrocher à ce dont il a besoin
 

He'd give up all his comfort
Il abandonnerait tout son confort

Sleep out in the rain
Dormirait sous la pluie
If she said that's the way it ought to be
Si elle lui disait qu'il devait en être ainsi


Well, this man loves a woman
Et bien, cet homme aime une femme
I gave you everything I had
Je t'ai donné tout ce que j'ai
Tryin' to hold on to your precious love
J'essaie de me raccrocher à cet amour précieux
Baby, please don't treat me bad
Chérie, s'il te plait ne te conduis pas mal envers moi


When a man loves a woman
Quand un homme aime une femme
Down deep in his soul
Du plus profond de son âme
She can bring him such misery
Elle peut lui apporter une telle tristesse
 

If she plays him for a fool
Si elle le prend pour un idiot
He's the last one to know
Il sera le dernier à le voir
Lovin' eyes can't ever see
L'amour rend toujours aveugle


When a man loves a woman
Quand un homme aime une femme
He can do no wrong
Il ne peut lui faire aucun mal
He can never own some other girl
Il ne peut aimer aucune autre femme qu'elle
 

Yes when a man loves a woman
Oui quand un homme aime une femme
I know exactly how he feels
Je sais précisément ce qu'il ressent
'Cause baby, baby, baby, you're my world
Car chérie, chérie, chérie, tu es tout pour moi


When a man loves a woman…
Quand un homme aime une femme…



Bonne écoute!

mercredi 15 avril 2015

La Chanson du Mercredi #64 : "Space oddity"

Hier je vous parlais de l'exposition "David Bowie is..."; la Chanson du Mercredi se devait d'être dans la continuité de ce billet...écoutons aujourd'hui "Space oddity" du grand David Bowie.



Voici la version que l'on connait habituellement... pourtant il en existe une autre, avec des arrangements différents. Elle date de 1969 et servait de clip promotionnel pour le court métrage de Bowie "Love you till tuesday", sorti la même année.



Notre chanson du jour a été écrite et composée par David Bowie en 1969. Il s'agit de son premier véritable tube, paru sur son deuxième album studio "Space oddity".


La pochette de l'album fait référence à l'art cinétique de l'artiste contemporain VASARELY (pois bleus et violets).

David Bowie fait référence aux images retransmises de la mission lunaire Appolo 11, ainsi qu'au film de Stanley Kubrick "2001, a space odyssey" sorti l'année précédente. Il se construit un personnage "Major Tom" envoyé dans l'espace. Un dialogue est engagé entre l'astronaute et la tour de contrôle, mais il semble qu'un souci ne le condamne à errer à jamais dans l'espace...

10 ans plus tard, David Bowie égratigne son héros Major Tom dans sa chanson "Ashes to ashes" en le traitant de junkie.


En 2013, le commandant Chris Hadfield réalise une émouvante vidéo depuis la station spatiale internationale avant son retour sur terre. Le personnage central de Major Tom prend alors tout son sens...



D'étonnants hommages circulent aujourd'hui sur internet. Chacun y va de sa réinterprétation pour ce titre culte. Il existe même un album jeunesse d'Andrew Kolb, qui illustre les paroles de la chanson... la vidéo de l'album par ici


Copyright Andrew Kolb

Copyright Andrew Kolb

D'autres ont bien-sûr fait des reprises en musique:


Le fantastique Seu Jorge

Aaron
 
 
Smashing Pumpkins

Korn et Marilyn Manson

Natalie Merchant 


...et en bonus, la version française de Gerard Palaprat "Un homme a disparu dans le ciel"!



Au cinéma, on retrouve également le titre de David Bowie dans plusieurs bandes originales de films (tous d'excellents films au passage!):

"La vie rêvée de Walter Mitty" de Ben Stiller

"C.R.A.Z.Y." de Jean-Marc Vallée


A vous de jouer avec la partition et les tablatures...

...et les paroles de la chanson (via lacoccinelle):

Ground control to Major Tom
Contrôle à terre à Major Tom
Ground control to Major Tom
Contrôle à terre à Major Tom
Take your protein pills and put your helmet on
Prends tes cachets protéiniques et mets ton casque

Ten, nine, eight, seven, six, five, four, three, two, one, liftoff
Dix, neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux, un, décollage


Ground control to Major Tom
Tour de controle à Major Tom
Commencing countdown, engines on
Le compte à rebours commence, les moteurs sont allumés
Check ignition and may God's love be with you
Vérifie la mise à feu et que Dieu soit avec toi

This is ground control to Major Tom
Ici Tour de controle à Major Tom
You've really made the grade
Tu l'as vraiment fait
And the papers want to know whose shirts you wear
Et les journaux veulent savoir à qui sont les vêtements que tu portes
Now it's time to leave the capsule if you dare
Maintenant il est temps de quitter la capsule si tu l'oses


This is Major Tom to ground control
Ici Major Tom à Tour de contrôle
I'm stepping through the door
Je franchis la porte du sas
And I'm floating in a most peculiar way
Je flotte vraiment très bizarrement
And the stars look very different today
Et les étoiles ont l'air très différentes aujourd'hui

Here
Ici
Am I sitting in a tin can ?
Suis-je bien assis dans une boîte de conserve ?
Far above the world
Loin au-dessus du monde
Planet Earth is blue
La planète Terre est bleue
And there's nothing I can do
Et il n'y a rien que je puisse faire

Though I'm past one hundred thousand miles
Bien que j'ai dépassé cent cinquante mille kilomètres
I'm feeling very still
Je me sens immobile
And I think my spaceship knows which way to go
Et mon vaisseau sait sûrement quelle route prendre
Tell my wife I love her very much, she knows
Dis à ma femme que je l'aime énormément, elle le sait

 
Ground control to Major Tom
Contrôle à terre à Major Tom
Your circuit's dead, there's something wrong
Ton circuit est mort, quelque chose ne va pas
Can you hear me, Major Tom ?
Peux-tu m'entendre, Major Tom ?
Can you hear me, Major Tom ?
Peux-tu m'entendre, Major Tom ?
Can you hear me, Major Tom ?
Peux-tu m'entendre, Major Tom ?
Can you hear...
Peux-tu entendre...

Here
Ici
Am I sitting in a tin can ?
Suis-je bien assis dans une boîte de conserve ?
Far above the moon
Loin au-dessus de la lune
Planet Earth is blue
La planète Terre est bleue
And there's nothing I can do, ...
Et il n'y a rien que je puisse faire, ...


Bonne écoute!


mardi 14 avril 2015

Expos parisiennes à découvrir : Piero Fornasetti et David Bowie

Beaucoup d'actualité mais peu de billets sur ce blog! Tâchons de rattraper le retard accumulé avec un bien joli we parisien, et de non moins belles expositions toutes fraichement ouvertes!

Le temps n'était pas fameux certes mais quand on a sa parisienne préférée au bout du bras, tout va mieux!


© les bavardages de Juliette


Le rendez-vous était pris avec le designer Piero Fornasetti pour une rétrospective ébouriffante aux Arts Déco.


© les bavardages de Juliette

On entre de plein pied dans une sorte de cabinet de curiosités, rempli d'objets et d'images de toute sorte. Assiettes, paravents, meubles, salon entier sont exposés les uns auprès des autres dans un capharnaüm organisé et galvanisant. Tout attire l'oeil.


© les bavardages de Juliette

L'exposition "Piero Fornasetti : la folie pratique" regroupe plus de 1000 objets compilés dans les collections du designer. Fornasetti (1913-1988) était à la fois marchand, peintre, décorateur et collectionneur.


© les bavardages de Juliette

Autodidacte, il est à la marge de l'art italien classique. Dans les années 1950 il s'intéresse au monde de la publicité et au principe de la série. Son univers est surréaliste et brillant. 
Vous succomberez à coup sûr à ses plateaux ou à ses assiettes. Moi-même je serais bien partie avec plusieurs de ses pièces!


© les bavardages de Juliette


© les bavardages de Juliette


© les bavardages de Juliette


© les bavardages de Juliette

A découvrir au musée des Arts Décoratifs jusqu'au 14/06. Plus d'infos ici.




Le lendemain, nous avions rendez-vous avec le grand David Bowie, pour l'expo phénomène déjà passée à Londres. Cette fois, c'est à la Philharmonie de Paris que nous nous sommes rendues. L'exposition court jusqu'au 31/05, mais je ne serais pas surprise qu'elle soit reconduite, tant les foules s'y pressent!


la Philharmonie de Paris © les bavardages de Juliette

"David Bowie is..." se décline à travers un parcours ludique et foisonnant sur l'univers de l'artiste. Vous trouverez ses costumes de scène complètement loufoques, des documents de travail, et la discographie prolifique du britannique excentrique.


© les bavardages de Juliette


On en apprend plus également sur la personnalité hors-norme de David Bowie : Peu d'allusions à sa vie privée mais bien un hymne à sa créativité débordante. Toujours avant-gardiste, il a traversé 50 ans de styles musicaux sans jamais devenir ringard. Il incarne bien-sûr le glam rock mais a préfiguré le punk (dans son attitude) et l'électro. On y pense moins mais il s'est inscrit également dans le funk et la soul...


Je n'avais encore jamais vu David Bowie dans une performance soul/funk!

En incarnant ses différents personnages (Ziggy Stardust, Alladin Sane ou Major Tom) il se moque des conventions et bouscule les genres. Ni homme ni femme, ni assimilé à un genre musical particulier, il se promène en toute liberté à travers les décennies.


1969, le premier tube de David Bowie "Space oddity" en hommage au film de Stanley Kubrick et aux premiers pas de l'homme dans l'espace...

 
Bien-sûr on est halluciné par son rapport à la mode, toujours incroyable et surréaliste. Il n'y a qu'à voir sa collection de costumes de scène, toujours à la frontière de la provocation. Grandiloquent et loufoque. Malheureusement, je n'ai pas été autorisée à prendre des photos, mais beaucoup d'images circulent déjà...


Incroyable performance (et incroyable costume rigide!) avec Klaus Nomi sur la chanson "Man who sold the world". 
  
Costume de Kansai Yamamoto pour "Aladdin Sane"

Ben quoi, c'est une chouette petite liquette pour le soir...

Sur la forme enfin, ne vous attendez pas à pouvoir commenter l'expo avec vos accompagnateurs : vous serez affublé d'un casque qui vous permettra d'avoir constamment des extraits musicaux dans les oreilles à mesure que l'expo se déroule. Vous pourrez donc rester plus ou moins longtemps face aux extraits qui vous intéressent et enfin pouvoir suivre une interview filmée même en cas de forte affluence devant les écrans!!


Plus d'infos par ici

Une expo dense à découvrir et à recommander à coup sûr...on n'en sort pas complètement indemne!


Et si vous voulez briller en société, sachez que David Bowie n'a pas du tout les yeux vairons, au contraire de ce que l'on dit : après une bagarre au sujet d'une fille à 14 ans, un coup de poing dans l'oeil ne lui permet désormais plus de dilater sa pupille! David Bowie a donc bien les yeux de la même couleur, qu'on se le dise !!




Bonnes découvertes!


mercredi 8 avril 2015

La Chanson du Mercredi #63 : "Smile"

Il est venu le temps, non pas des cathédrales, mais bien de la Chanson du Mercredi! Aujourd'hui, une jolie chanson du grand David Gilmour, ex leader des Pink Floyd. L'un des plus guitaristes de tous les temps...

J'ai découvert son album sur le tard, lors de mon inoubliable voyage en Norvège...il y avait l'été, David Gilmour, les fjords et la chanson "Smile"...

Live à Gdansk en 2006 pour célébrer la révolution polonaise de 1980.


La Chanson de ce Mercredi a été écrite et composée par David Gilmour et Polly Samson, pour son album "On the island", paru en 2006. Le troisième album solo du guitariste leader des Pink Floyd, sort le jour de son 60ème anniversaire.
Il coécrit la plupart des titres de cet album avec sa femme, et lui demande de faire les choeurs sur notre chanson du jour.


"On the island" est une invitation au voyage, une sorte de longue ballade folk ininterrompue et planante. La sortie de l'album s'est accompagnée d'une grande série de concerts, dont 2 albums live ont ensuite été tirés "Live at the Royal Albert Hall" et "Live at Gdansk" en 2006 et 2008. 

 N'est-il pas magnifique?!

https://www.pinterest.com/pin/458663543270428109/
copyright pinterest.com

http://www.fanpop.com/clubs/david-gilmour/images/25948654/title/dave-photo
Copyright fanpop.com

Peu de reprises à ce jour mais beaucoup de "covers" d'anonymes...bizarrement, il semble que le club des dépressifs se soit réunis! Pourtant, notre chanson est plutôt joyeuse et optimiste...allez savoir!
Chacun y va de sa petite version, et les guitaristes de tout poil s'en donnent à coeur joie!

Avec quelques libertés dans la mélodie...


 ...en version "rock énervé" (!)...


 En noir et blanc...


 Tout seul...


...ou avec des copains!

 

La partition et les tablatures

Les paroles et leur traduction (via les paroles de chansons)

Would this do
To make it all right
While sleep has taken you
Where I'm out of sight

I'll make my getaway
Time on my own
Search for a better way
To find my way home
To your smile

Wasting days and days
On this fight
Always down and up
Half the night

Hopeless to reminisee
Through the dark hours
We'll only sacrifice
What time will allow us
You're sighing... sighing

All alone
Though you're right here
Now it's time to go
From your sad stare

Make my getaway
Time on my own
Needing a better way
To find my way home
To your smile 


Keep smiling!
 

mardi 7 avril 2015

La sélection Bd du mois: "Petites éclipses" et "Tombé du ciel"

Continuons notre petit horizon de découvertes bd...encore une fois, les chroniques se suivent mais ne se ressemblent pas!! Il sera aujourd'hui question de copains, d'éclipses, d'extraterrestres et de concerts de rock!



"Petites éclipses" Fane/Jim, 
Editions Casterman Ecritures, 2007.

Voici une jolie découverte qui m'a profondément touchée..

Au départ, une bande de potes décide de passer quelques jours ensemble. Le but est de resserrer les liens, de profiter d'un bel endroit tous ensemble. L'ambiance est joyeuse mais bien vite les caractères se dévoilent et les langues se délient...bien-sûr il y a toujours des non-dits, des trahisons, de grands bonheurs et de petites contrariétés entre amis. Là, Fane et Jim ont su mettre en place un huis-clos propice aux confidences... 

Copyright Casterman Ecritures

Copyright Casterman Ecritures

Avec pudeur et beaucoup d'humour, les auteurs  parviennent à exacerber les sentiments de leurs personnages tout en restant crédibles et justes. Le temps qui passe, la fidélité, l'amitié et l'amour, trouver sa place sont autant de thèmes évoqués par les copains de longue date. 

Copyright Casterman Ecritures

Je ne sais pas si c'est la trentaine passée, mais cette bd colle parfaitement aux questions de ma génération. A découvrir donc...après 30 ans!





"Tombé du ciel" (tome 1 et 2) Berberian/Gaultier, Editions Futuropolis, 2011.


- Attention ovni complet dans la production actuelle...cette bd est totalement déjantée! -


Copyright Futuropolis
Quelle drôle de surprise que cette BD détonante! Au départ ça ne paye pas de mine, et puis on se laisse complètement happer par une histoire rocambolesque à propos d'extraterrestre illuminé, de casque de moto, de souvenirs effacés et de bonds dans le temps.



On suit Emile, looser invétéré qui traîne sa quarantaine comme un boulet, entre son ex-femme qui le harcèle, son fils de 5 ans, et ses maîtresses bien trop jeunes. Sa vie bascule lorsque Boris, un sympathique extraterrestre tentaculaire débarque et lui confie qu'il va lui rendre sa mémoire...découle de cette situation de départ une course poursuite effrénée à travers le temps, dans les abords de Trégastel, en Bretagne! Sacrée poursuite!


Copyright Futuropolis

Le dessin est somptueux et à la fois bizarroïde...les personnages sont étranges mais dès que l'on adhère à l'univers des auteurs, on s'y accroche avec avidité! Deux tomes sont nécessaires pour reconstituer la chronologie des évènements, mais je dois avouer qu'il me faudra peut-être une deuxième lecture!! Je recommande cette bd à tous les amateurs de burlesque et de second degré, vous ne serez pas déçus. En plus, les dialogues sont vraiment très drôles...par contre, les cartésiens seront malmenés!


Bonne lecture!