dimanche 30 novembre 2014

Mon premier cheesecake réussi!

La dernière recette publiée ici date de plusieurs mois! Je me devais donc de pallier à ce manquement...Ca tombe bien, j'ai justement tordu le cou ce we à un vieux contentieux en cuisine : le cheesecake! Plusieurs essais et toujours des échecs cuisants m'avaient fâchée avec ce délicieux dessert. C'était sans compter l'ami John et sa recette (merci John :-) ) qui m'a réconciliée avec ce challenge. Je lui laisse donc le soin aujourd'hui de vous présenter sa version.


© les bavardages de Juliette

Bien-sûr le mien n'était pas aussi mousseux que les meilleurs (notamment celui du "Social Perk" pour ceux qui connaissent!) mais je dois dire qu'il se défend! Je présente tout de suite mes plus plates excuses à l'auteur pour avoir modifié légèrement sa recette de base mais vraiment, je ne pouvais pas me résoudre à mettre 500g de "Philadelphia". ^^


pour 8 personnes
préparation : 20min
cuisson : 40min
repos : 45min
réfrigération : 6h minimum

Ingrédients :
250g de biscuits type Digestives ou Bastogne (biscuits anglais)
100g de beurre fondu
360g de fromage nature à tartiner (Philadelphia ou Saint-Moret)
10cl de crème fraîche épaisse
100g de sucre
1 cuillère à café d'extrait de vanille
2 œufs
1 boîte de lait concentré sucré (soit 400g)* ou de la confiture de lait pour les moins patients...

*Pour faire la confiture de lait : mettre la boîte de lait concentré encore fermée dans un autocuiseur vapeur pendant 3h, ou bien 1h15 dans une cocotte-minute à partir du sifflement de la soupape. A la casserole, il faut compter 3h30, faire frémir l'eau et en rajouter un peu toutes les 30 minutes.

Etape 1
Préchauffer le four à 180°C (th.6) ou à 165°C pour les fours à chaleur tournante.
Couper les biscuits en morceaux grossiers et les mettre dans le mixeur (le cas échéant, les émietter à l'aide d'une fourchette ou d'un verre) et actionner jusqu'à obtenir des miettes pas trop fines.
Ajouter le beurre fondu et mélanger.

Etaler le mélange dans le fond du moule** en se servant du dos d'une grande cuillère, sans trop tasser et en faisant légèrement remonter les bords. Réserver au frais pendant la seconde étape.

**Pour éviter les mauvaises surprises, ouvrir le moule à charnière, glisser une feuille de papier alu sur le fond en appuyant bien dessus puis remettre le contour du moule en coinçant le papier alu. Une bonne alternative pour éviter de salir le fond du moule et que le cheesecake soit plus facile à servir !

Moi je n'avais pas de moule à charnière, j'ai donc utilisé un moule normal avec du papier d'alu au fond.


© les bavardages de Juliette

Etape 2
Dans le grand bol, mélanger au batteur électrique le fromage frais et la crème, jusqu'à obtenir un mélange crémeux et homogène. Ajouter le sucre, la vanille et les œufs légèrement battus puis mélanger de nouveau pour retrouver une consistance crémeuse.


© les bavardages de Juliette

Etape 3
Reprendre le moule placé dans le réfrigérateur et y étaler délicatement la confiture de lait pour recouvrir tout le fond de pâte sauf les bords. Il est préférable d'utiliser une spatule en silicone pour éviter que le fond de pâte ne se décolle ! Verser ensuite la préparation crémeuse en lissant la surface.
Enfourner pour 40 minutes environ, jusqu'à ce que la garniture soit prise mais encore très légèrement tremblotante au centre.


© les bavardages de Juliette
© les bavardages de Juliette
© les bavardages de Juliette

Etape 4
Eteindre le four et laisser reposer le cheesecake pendant 45 minutes dans le four éteint.
Sortir le gâteau du four et le laisser refroidir avant de le placer au réfrigérateur pour 6h minimum.

Attention boulette : j'ai essayé de le démouler encore chaud...c'était une TRES mauvaise idée!

 
© les bavardages de Juliette

Sortir le cheesecake 15 minutes avant de le démouler et de le déguster avec une bonne tasse de thé de Noël par exemple !

© les bavardages de Juliette



A vous de jouer!
et bon appétit, c'est délicieux...




mercredi 26 novembre 2014

La Chanson du Mercredi #51 : Eric Satie

Changement d'univers radical pour la Chanson de ce Mercredi. Aujourd'hui, je vous emmène au bord d'une plage où les flux et les reflux des vagues hypnotisent votre regard...et dans les oreilles? Les somptueuses "Gnossiennes" d'Erik Satie.


Ma préférée, la Gnossienne n°1, ici par le pianiste italien Alessio Nanni. J'avoue qu'elle m'émeut aux larmes à chaque écoute. Une véritable danse...


Les Gnossiennes sont au nombre de 6. Elles ont été composée par Erik Satie entre 1890 et 1897. Le normand (né à Honfleur) publiera de son vivant les trois premières. Les trois suivantes ne paraitront qu'en 1968, soit 40 ans après sa mort.

http://www.cultures.toulouse.fr/-/erik-satie-memoires-d-un-amnesique
Erik Satie, hipster avant l'heure?!

Le mot "gnossienne" a été inventé par Eric Satie pour qualifier sa variation. On ignore son origine mais deux hypothèses semblent se dégager : soit une variation de la gnose (Eric Satie était proche de mouvements sectaires prônant la connaissance de la divinité pour atteindre le salut de son âme), soit la résultante du mot crétois gnossus venant des nombreuses fouilles archéologiques programmées à la fin du XIXème siècle...

Les Gnossiennes 1 à 3

Les Gnossiennes ont été composées après les séries des Sarabandes et des Gymnopédies.

Plus que des reprises, je vous propose aujourd'hui de véritables propositions artistiques : réinterprétations du thème avec différents instruments et formations, chacun son style. Voici ma sélection...

Seth FORD-YOUNG propose une revisite en quatuor avec violon, contrebasse, accordéon et guitare.


VS. la version féminine du QUARTET CINDERELLA, avec 2 violons, une contrebasse et un piano (et des percussions invisibles!)


Une harpe et une thérémine (koikesse?!) : l’ancêtre de la musique électronique consistant en un signal électrique produit par 2 antennes!
- Allez vite voir des vidéos c'est très impressionnant! -


Improvisation chantée autour du thème par Anne DUCROS (à partir de 0'55) sur son album "Piano piano" (2005)


VAGUEMENT LA JUNGLE, en version acoustique guitare et violon



La version sifflée, hallucinée et hallucinante du groupe rock TRISTE SIRE


Otto TOLONEN à la guitare classique



Geoffrey MULLER et son banjo...et le silence se fait!


CHICHA LIBRE pour une version entre western spaguetti et road movie Tarantinesque...



La performance artistique (un peu glaçante!) des FORGOTTEN FISH MEMORY ORCHESTRA



et à ne pas manquer, la version incroyable de la punkette GLOCKABELLE


...et au cinéma?

Version "coup de poing dans ta face" pour le film "Violent Cop" de Takeshi Kitano en 1998.


"Le voile des illusions" ("The painted veil" 2007)



La partition pour piano avant de vous lancer...


...et en bonus, pour les amateurs de danse, voici deux formations sur les Gnossiennes...un pur moment de grâce:

chorégraphie Hans Van Manen

chorégraphie Adriaan Kans, d'après Ted Shawn

 

bonnes découvertes ;-) 



jeudi 20 novembre 2014

Sorties ciné de novembre

Pour cette semaine, deux films seront passés au crible. Tous les deux sont des thrillers à leur manière, dont je ne peux dévoiler l'intrigue! J'essayerai donc de faire de mon mieux pour ne pas vous "spoiler" ! 
Au banc d'essai : "La prochaine fois je viserai le coeur" et "Interstellar".


http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221898.html
"La prochaine fois je viserai le coeur" 
de Cédric Anger

L'histoire:
Franck (Guillaume Canet) est gendarme dans l'Oise. Ses collègues et lui enquêtent sur un tueur en série qui sévit dans la région et semble tuer au hasard. L'affaire se corse lorsque le tueur semble être...un gendarme!

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221898.html
Evitez de croiser Guillaume Canet sur la route... copyright allocine.fr




Mes impressions :
Glaçant...voilà un thriller qui ne laisse pas indifférent!
L'affaire reprend un fait divers de l'année 1978 dont je ne me souvenais pas : Alain Lamare, gendarme dans l'Oise, avait laissé derrière lui une véritable psychose en blessant des femmes sur la route. Selon les témoignages et l'enquête de l'époque, le tueur disait à ses victimes avant de les blesser "attention je vais vous faire mal". Il a également envoyé de nombreuses lettres manuscrites aux gendarmes qui le traquaient, en concluant toujours par "la prochaine fois je viserai le coeur", devenu le titre du film. Alain Lamare aurait été diagnostiqué "héboïdophrène", forme de schizophrénie où le passage à l'acte criminel serait fréquent. Ses symptômes étaient nombreux : hallucinations, tocs ou automutilations...Un garçon à ne pas croiser dans une ruelle sombre!

La reconstitution des décors et costumes de la fin des années 70 est saisissante : électroménagers et cuisines désuets, voitures en pot de yaourt et fringues vintage...best of!

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221898.html
Sophie (Ana Girardot) dans la toile du sombre Franck (Guillaume Canet). Copyright allocine.fr

Les deux rôles principaux confiés à Guillaume Canet et Ana Girardot sont denses et impressionnants. Le réalisateur a eu la judicieuse idée de nous proposer un scénario vu par le prisme du tueur. On ne nous explique pas pourquoi il agit ainsi et c'est tant mieux. Aucune explication n'avait d'ailleurs été avancé à l'époque donc pourquoi en inventer une?! L'enquête en elle-même est également au second plan. Ne reste qu'un tête-à-tête avec le tueur, implacable et froid...
Glaçant je vous disais!







http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=114782.html

"Interstellar" de Christopher Nolan

L'histoire: 
Il semblerait que notre sort soit en jeu dans quelques années : des tempêtes de sable recouvrent tout et affament les hommes. Cooper (Matthew McConaughey) monte une expédition spatiale pour trouver une autre planète habitable et sauver l'Humanité...

Mes impressions :
Oui bon, résumé comme ça, on pense immédiatement à tous les films "catastrophe" déjà vus...et on n'aurait pas tort!

Christopher Nolan s'est fait plaisir : après "Inception" (2010) et la saga des Batman "the Dark Knight" (2008-2012), il signe un très beau film de fin du monde. Esthétiquement parlant, il est superbe. De belles images et tous les ressorts habituels sont utilisés pour qu'on ne s'ennuie pas une seconde. On ne regrette pas sa place au cinéma! Pour moi, ce ne sera pas un film coup de coeur mais un très bon film de divertissement; ça tombe bien, c'est ce que je lui demandais!

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=114782.html
Un budget pharaonique pour une réalisation soignée et très esthétique. Copyright allocine.fr

Un très beau film catastrophe qui comporte néanmoins de nombreuses incohérences assez génantes. Je ne parle pas ici d'incohérences scientifiques puisqu'il semble que le film se tienne bien. Christopher Nolan s'est entouré d'une armée d'astrophysiciens, astronautes et autres théoriciens diablement qualifiés en la matière pour rendre crédible son propos. Moi-même étant parfaitement ignare dès qu'il s'agit d'étoiles ou de simple gravité, je leur fais totalement confiance! Non je parle plutôt de maladresses un peu désagréables comme de faire habiter le héros juste à côté de la dernière base de la NASA au milieu du désert... ou de choisir l'issue de la mission dans la navette spatiale alors que le projet est en place depuis plus de 20 ans! Je ne parle même pas du fait d'envoyer Franck (Matthew Mc Conaughey), honnête père de famille et ancien astronaute (pouf ça tombe quand même vachement bien!) en mission pour sauver le monde, et qu'il retrouve ses marques par magie, sans avoir pratiqué depuis des années. On oublie également l'entraînement physique nécessaire avant ce genre de mission spatiale (non les astronautes ne s'entraînent pas toute leur vie pour rien tout de même?!). Bon, je pourrais passer ma journée là dessus mais ce n'est pas si grave...j'ai passé un bon moment en faisant abstraction de tous ces petits détails!

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=114782.html
Christopher Nolan humanise son propos ésotérique par la relation père-fille, mise au centre du film. Copyright allocine.fr

J'ai une réserve concernant le jeu de Matthew McConaughey, qui m'avait épatée dans tous ces derniers films. Là, je l'ai trouvé un peu ennuyant, avec sa voix de texan bougon et sa mono-expression. Aurai-je fait une overdose de Matthew? Je ne peux m'y résoudre...




bonnes séances!


mercredi 19 novembre 2014

La Chanson du Mercredi #50 : Brenda Lee

Nous fêtons aujourd'hui la 50ème "Chanson de Mercredi"! 
C'est beau, vous avez tenu le coup...J'en profite pour remercier mes lecteur(rice)s assidu(e)s. Aujourd'hui, j'aimerais vous faire partager une jolie chanson d'amour de Brenda Lee "I'm sorry". Voguons dans les 60's!

Une chorégraphie de dingue...



http://www.beatchapter.com/brenda-lee-im-sorry-sheet-music-original-uk-1960-9157-p.asp
copyright beatchapter.com

La Chanson du Mercredi nous arrive tout droit des Etats-Unis. Brenda Lee - aka Brenda Mae Tarpley ou "Little Miss Dynamite" - est une toute jeune chanteuse lorsqu'elle enregistre ce titre en 1960. Elle est âgée d'à peine 16 ans et s'est déjà produite dans des émissions de tv américaines. Elle signe alors chez le label Decca.

Ronnie Self, chanteur de rockabilly lui signe cette jolie ballade en 1959. Elle sera immédiatement n°1 aux Etats-Unis et en Europe où Brenda Lee avait fait une grande tournée auparavant. Ce titre permettra à la chanteuse de se tourner vers la country et de continuer à multiplier les succès dans les années 60. Cependant, elle abandonnera sa carrière au fil des ans, en se produisant ponctuellement...


http://www.thecenterfortheperformingarts.org/About-Us/mediacenter/Photos---Images/2012---2013-Artist-Photos---Biographies-%281%29/Single-Ticket-Only-Performances.aspx
Brenda Lee en 2012. Copyright thecenterfortheperformingarts.org

Quelques reprises pour le plaisir?!


Camélia Jordana en showcase Sony (2010)



euh...donc Taylor Swift, qui enchaine avec sa propre chanson "White Horse"...oui donc...



en version espagnole "lo siento" 
par Lety Cisneros



une version à l'harmonica...parce que je sais que vous aimez ça!!



Le sample utilisé par le rappeur Jeru The Damaja




Une version Dubstep étonnante!



et en bonus, il faut bien saluer le top lamé doré de la belle Ellen dans son chalet à la montagne...chapeau bas madame!



Piano, chant, guitare, la partition est par ici!



Les paroles et leur traduction (via la coccinelle)

I'm sorry, so sorry
Je suis désolé, tellement désolé
That I was such a fool.
D'avoir été si stupide.
I didn't know
Je ne savais pas
Love could be so cruel.
Que l'amour pouvait être si cruel
Oh oh oh oh oh oh oh yes.
Oh oh oh oh oh oh oh oui.

 
You tell me mistakes
Tu me dis que les erreurs
Are part of being young
Font partie de la jeunesse
But that don't right
Mais ce n'est pas vrai
The wrong that's been done.
Le malheur c'est que ce soit fini.

 
[Parlé]
(I'm sorry) I'm sorry
(Je suis désolé) je suis désolé
(So sorry) So sorry.
(Tellement désolé) tellement désolé
Please accept my apology,
S'il te plait accepte mes excuses
But love is blind,
Mais l'amour est aveugle,
And I was too blind to see.
Et j'étais trop aveugle pour voir
Oh oh oh oh uh-oh oh yes.
Oh oh oh oh oh oh oh oui.


I'm sorry, so sorry
Je suis désolé, tellement désolé
Please accept my apology
S'il te plait accepte mes excuses
But love was blind,
Mais l'amour est aveugle,
And I was too blind to see.
Et j'étais trop aveugle pour voir



Bonne 50ème écoute!

vendredi 14 novembre 2014

Coups de coeur musique de novembre (2)

Suite de nos aventures musicales...Beaucoup de belles choses sont arrivées à mes oreilles ces derniers temps. Je vous propose quelques découvertes, un peu hors des sentiers battus, j'espère que vous trouverez votre bonheur!




MOODOID "Le monde Möö", A+LSO, 2014.



Voici un ovni dans la production musicale actuelle : Pablo Padovani et son jeune groupe nous proposent une vision pop, inventive et décomplexée. Repérés par Kevin Parker, leader du groupe australien Tame Impala, Moodoïd s’inscrit dans une lignée indie rock excentrique. 
L’album est puissant et assumé, à l’image de leurs premiers singles « Je suis la montagne » et « La Lune ». On entre de plein pied dans un univers onirique peuplé de créatures étranges et d’images poétiques. Leurs clips kitchs et colorés sont autant de bonbons psychédéliques à savourer sans modération…Une douce folie à suivre de près sur leurs prochains albums !

http://moodoid.com/

 "Je suis la montagne"


 "La lune"


Live







LA ROUX « Trouble in paradise », Polydor, 2014.

Etrange pseudo et personnages que ce duo britannique La Roux ! Le duo s’est maintenant transformé en solo avec Elly Jackson et sa chevelure flamboyante aux manettes. Retour survitaminé dans les années 80’s avec une pop sautillante et colorée. 

On entend les Scissor Sisters, des synthétiseurs électro et tout un tas d’arrangements « boule à facettes » ! Vous aimerez vous déhancher sur les tubes « Uptight downtown » et « Sexotheque »…


http://laroux.co.uk/


"Uptight downtown"


"Sexotheque"


"In for the kill"



bonne écoute!