mercredi 31 octobre 2012

La chanson du mercredi...#9


La chanson du mercredi sera double et revient sous forme d'hommage au grand Freddie Mercury, mort bien trop jeune en novembre 1991 (20 ans déjà!).

Freddie Mercury au concert mythique de Wembley, en 1986.

Deux chansons ne sont pas de trop pour glorifier l'incroyable génie musical qu'était Freddie Mercury, du groupe Queen.

Au départ prénommé Farrokh Bulsara et né au Zanzibar, Freddie Mercury n'est devenu une véritable icône qu'au début des années 70 avec la création du groupe Queen.
Les deux chansons du jour ne sont pas les plus connues mais elles ont occupé mon lecteur cassette (!) pendant très longtemps...Elle proviennent de l'album posthume "the Freddie Mercury album" ou "the great pretender", paru en 1992.

"Time" et "In my defence" ont été composée en 1985 et 1986. Elles sont pour moi plus intimistes malgré la grandiloquence habituelle du groupe britannique.


"Time"

Les paroles et la traduction (coccinelle.net)

Time waits for nobody
Le temps n' attend personne
Time waits for nobody
Le temps n' attend personne
We all must plan our hopes together
Nous devons tous planifier nos plans ensemble
Or we'll have no more future at all
Ou nous n'aurons plus de futur ensemble
Time waits for nobody
Le temps n' attend personne

We might as well be deaf and dumb and blind
Nous pourrions aussi bien être sourds et sourds-muets et aveugles
I know that sounds unkind
Je connais ces sons peu aimable
But it seems to me we've not listened to
Mais ils signifient que nous n'écoutons pas
Or spoken about it at all
Ou ne pas parlons pas du tout de ce sujet
The fact that time is running out
Le fait que le temps s'épuise
For us all
Pour nous tous

Time waits for nobody
Le temps n' attend personne
Time waits for nobody
Le temps n' attend personne
We all must plan our hopes together
Nous devons tous planifier nos plans ensemble
Or we'll have no more future at all
Ou nous n'aurons plus de futur ensemble
Time waits for nobody
Le temps n' attend personne

You don't need me to tell you what's gone wrong
Tu n'as pas besoin de me dire quand tu vas mal
You know what's going on
Tu sais que ça continue
But it seems to me we've not cared enough
Mais cela prouve que nous ne nous prenons pas assez soin suffisament
Or confided in each other at all
Ou se faire confiance l'un et l'autre ensemble
It seems that we've all got our backs
Cela prouve que nous avons tous des revers
Against the wall
Contre le mur

Time waits for nobody
Le temps n' attend personne
Time waits for nobody
Le temps n' attend personne
We all must plan our hopes together
Nous devons tous planifier nos plans ensemble
Or we'll have no more future at all
Ou nous n'aurons plus de futur ensemble
Time waits for nobody
Le temps n' attend personne
Time, time waits for nobody
Temps, le temps n' attend personne
Waits for nobody
N'attend personne
Time, Time, Time, Time...
Temps, temps, temps, temps...
Waits for nobody at all
N' attend vraiment personne
Time waits for nobody
Le temps n' attend personne
Time don't wait for no one
Le temps n' attend personne
Let us free this world forever
Laissez-nous ce monde libre
And build a brand new future for us all
Et un nouveau futur pour nous tous
Time
Temps
Waits for nobody, nobody, nobody
N'attend personne, personne, personne
For no one
Personne





"In my defence"

Les paroles et la traduction (coccinelle.net)


In my defence, what is there to say ?
Dans ma défense, qu'est-ce qu'il y a à dire ?
All the mistakes we've made must be faced today
Nous devons désormais faire face aux erreures
It's not easy now, knowing where to start
Ce n'est pas facile maintenant, sachant ou ça a commencé
While the world we love tears itself apart
Pendant que le monde se déchirent

I'm just a singer with a song
Je ne suis qu'un chanteur avec une chanson
How can I try to right the wrong ?
Comment puis-je réparer l'erreur ?
For just a singer with a melody
Je ne suis qu'un chanteur avec une mélodie
I'm caught in between, with a fading dream
Je suis attrapé dans une spirale avec un rêve en train de s'épanouir
In my defence, what is there to say ?
Dans ma défense, qu'est-ce qu'il y a à dire ?
We destroy the love, it's our way
Nous détruisons l'amour, c'est notre déstinée
We never listen enough, never face the truth
Nous n'écoutons jamais suffisament, ne faisons jamais face à la réalité
Then like a passing song, love is here
Alors comme une chanson démodée, l'amour était là
And then it's gone
Et maintenant il est parti

I'm just a singer with a song
Je suis juste un chanteur avec une chanson
How can I try to right the wrong ?
Comment puis-je réparer l'erreur ?
For just a singer with a melody
Juste pour un chanteur avec une mélodie
I'm caught in between, with a fading dream
Je suis attrapé dans l'intervalle, avec un rêve en train de s'épanouir
I'm just a singer with a song
Je ne suis qu'un chanteur avec une chanson
How can I try to right the wrong ?
Comment puis-je réparer l'erreur ?
For just a singer with a melody
Juste pour un chanteur avec une mélodie
I'm caught in between, with a fading dream
Je suis attrapé dans l'intervalle, avec un rêve en train de s'épanouir
Caught in between, with a fading dream
Attrapé dans l'intervalle, avec un rêve en train de s'épanouir
Caught in between, with a fading dream
Attrapé dans l'intervalle, avec un rêve en train de s'épanouir

Oh what on Earth, Oh what on Earth
Oh au nom du Ciel, Oh nom du Ciel
How do I try
Comment puis-je essayer
Do we live or die ?
On le fais et nous vivons ou nous mourons
Oh help me God.
Oh aidez-moi Seigneur
Please help me !
S'il vous plaît aidez-moi !




Bonne écoute !








mardi 23 octobre 2012

Princesse Vinyle


Mes vacances ont été studieuses, elles m'ont permis d'avancer dans mes lectures en retard...
Ma collègue Bouma m'avait glissé un roman ado dans ma Pile A Lire ("PAL" pour la confrérie des blogueurs littéraires) depuis un moment. Avec un long trajet en train devant moi, j'en suis venue à bout !





"Princesse Vinyle", Yvonne PRINZ, éditions Albin Michel, 2010.


L'histoire :
Alberta "Allie" est une jeune lycéenne de 16 ans. Elle vit à San Francisco entre une mère universitaire un peu dans les nuages, et un chat caractériel. Sa meilleure amie Kit, partage avec elle son quotidien depuis l'enfance. 
Allie a une passion qui anime sa vie, c'est la musique. Engagée chez un disquaire de quartier pour l'été, elle bichonne ses bien-aimés vinyles en parfaisant sa collection personnelle.
Cet été-là ne sera pas comme les autres, entre amour, désillusions et rock'n'roll. D'autant plus que d'étranges braquages se multiplient dans son quartier...




extrait rigolo en hommage aux français : (p37) "...je croise Pierre, notre chat, qui sort faire sa ronde. Il me snobe royalement. Loin d'être un félin ordinaire, Pierre se considère comme le maître de céans (...) On s'est dit qu'avec une attitude pareille il devait être français, d'où son prénom."
 

Ce que j'en ai pensé :
Bouma m'a confié cette lecture pour ma spécificité de discothécaire. Elle souhaitait savoir si les références musicales (très nombreuses) étaient faciles d'accès quand on connaissait un peu la musique.
A ce propos, j'avoue que le roman est très complet : Allie est une jeune fille aux goûts très sûrs qui nous emmène dans l'univers déjanté des Pink Floyd, de Janis Joplin ou de Bob Dylan. Pour chaque artiste, elle cite une anecdote et un album culte qui pourrait devenir la bande-son du roman.


extrait : (p83) "J'obtempère et je prends tout mon temps, vu que je compile mentalement une liste d'albums à mettre en lumière dans mon top 5 hebdomadaire. Pour l'instant j'ai sélectionné Desire de Bob Dylan, Ummagumma des Pink Floyd, Something else !!! d'Ornette Coleman, Breakfast in America de Supertramp et The worst of Jefferson Airplane. J'ai décidé en guise de notation, d'employer des vinyles miniatures à la place des traditionnelles étoiles, cinq vinyles représentant la meilleure note ."
 
D'autres artistes un peu moins connus sont évoqués : Ray Lamontagne (pour ceux qui ne connaissent pas) ou encore Mott the Hoople. J'ai moi-même découvert des groupes et des albums que j'irais écouter dès que je le pourrais ! Si vous souhaitez parfaire votre éducation musicale, ce roman vous plaira assurément !

Allie est une ado très attachante. Elle se forge un quotidien confortable avec le même entourage et les mêmes activités années après années. Elle aime ses vieux vinyles et ses habitudes rassurantes. Bien-sûr, elle part en croisade contre le téléchargement et tout ce qui pourrait nuire à sa passion dévorante. L'arrivée de nouveaux personnages dans son univers va perturber ce quotidien bien huilé. Elle va notamment découvrir de nouveaux émois amoureux et les désillusions qui les accompagnent !

Cet été-là, elle va également se lancer dans une nouvelle aventure : la création d'un blog musical et d'un fanzine. A ce sujet, le succès qu'elle rencontre est à mon sens peu crédible...il faut du temps pour s'installer dans la blogosphère mais passons cet "à peu près" !

J'ai beaucoup aimé le ton de ce roman qui évoque des questions adultes pour les ados. Les personnages ne sont pas caricaturaux et les situations crédibles. Les références musicales créent une ambiance très rock'n'roll et plutôt surprenante. J'ai passé un très agréable moment en compagnie de cette "Princesse vinyle".



la critique de Bouma




lundi 22 octobre 2012

retour gagnant !


Voilà, les vacances sont finies...
c'était vraiment trop court et le beau temps n'était pas au rendez-vous mais c'est toujours très agréable malgré tout ! Merci encore à ma chère belle-famille pour son accueil chaleureux...


Quelques souvenirs du Pays Basque :

© les bavardages de Juliette

Les animaux de la famille : Chabal le bouc, qui a succombé à une méningite, le pauvre...Saphir, l'âne câlin... les chèvres... les canards... les poules... et les chiens !


© les bavardages de Juliette


© les bavardages de Juliette
© les bavardages de Juliette
 
© les bavardages de Juliette

© les bavardages de Juliette
 
© les bavardages de Juliette
 
© les bavardages de Juliette
  
© les bavardages de Juliette
  Les volets rouges et verts du Pays Basque...

© les bavardages de Juliette

© les bavardages de Juliette
 Piments en tous genres pour des saveurs garanties...




© les bavardages de Juliette
L'église de Peyrehorade et son petit ajout contemporain : une fenêtre blanche, tout de même bien plus pratique que des vitraux pour aérer l'intérieur !


© les bavardages de Juliette

Les toits béarnais traditionnels... 


© les bavardages de Juliette













Portes

© les bavardages de Juliette
© les bavardages de Juliette

© les bavardages de Juliette


Et pour Justine, LA plaque qui aide à trouver sa route !




c'est reparti avec plein d'énergie !


dimanche 14 octobre 2012

Blog en pause...


Chers lecteurs, 

je vous abandonne pour aller quérir le soleil là où il en reste encore, dans le Sud !

Je pose une petite semaine pour aller prendre des nouvelles de ma belle famille. A bientôt !


 Philippe Geluck - Le chat



vendredi 12 octobre 2012

Do you zumba ?


Je dois bien l'avouer, je tanne mon entourage depuis maintenant 2 ans sur LE nouveau sport à la page, la ZUMBA. Ayant découvert ce sport dans des reportages et l'ayant ensuite testé, je suis devenue immédiatement une fan inconditionnelle !!

Koikesse ?!
Vous avez déjà dû entendre mille fois le même laïus sur la zumba et sa création mais si ce n'est pas le cas, je vous fait rapidement un petit rappel. 
La légende veut que la zumba soit née d'une parfaite coïncidence : dans les années 1990, Alberto "Beto" Perez, un prof de fitness colombien, avait oublié sa musique pour un cours de fitness traditionnel, il a donc calé son cours sur des cassettes de musiques latines qu'il avait dans sa voiture. 
Et bam ! la zumba est née ! Voyant le succès de ce nouveau cours, il a rapidement compris qu'il tenait là un incroyable filon...il s'est associé à deux entrepreneurs Alberto Perlman et Alberto Alghion, et la zumba est devenue une marque déposée.
Le business de la zumba est assez extraordinaire : d'abord la marque a commercialisé des dvds et cds, puis des vêtements et accessoires de fitness, une académie de formation d'instructeurs et enfin des jeux vidéos.

Ce n'est pas de ma faute, Beto est souvent torse nu...il faut dire qu'il fait chaud quand on danse la zumba !

Aujourd'hui, la zumba se décline dans plusieurs disciplines et dans le monde entier. Le déclencheur de cet incroyable engouement est certainement la participation d'une ambassadrice de choc : la tigresse Shakira ! Son clip "Waka waka" (créé pour la Coupe du Monde de football en Afrique, en 2010) pourrait être un cours de zumba appliqué !

Si Shakira peut le faire, on le peut aussi, non ?!


Pourquoi j'aime ça ?!

D'abord, c'est un sport qui n'en est pas vraiment un : ce n'est pas un cours de fitness, c'est beaucoup plus drôle et pourtant, c'est bien plus intense qu'un cours de danse lambda. C'est à la fois les chorégraphies de danses africaines et latines et le cardio d'un cours de fitness. Bref, on brule des calories en s'amusant !
Gros, minces, petits, grands, jeunes et vieux, c'est accessible à tout le monde, il faut simplement aimer danser...

Ensuite, j'avoue que quand je sors d'un cours de zumba, j'ai un sourire jusqu'aux oreilles, et c'est bien agréable! Une musique en tête, l'hymne de la zumba, vous pouvez chercher "zumba eh, zumba ah" sur les moteurs de recherches, il y en a à toutes les sauces !

Mesdames, un cours avec le Maître him-self et ses boys !

Vous pourrez trouver plein de cours accessibles sur internet, il suffit de taper le mot magique : 36 100 000 résultats pour les vidéos !






J'ai justement participé à un évènement peu commun : un cours de zumba...à 1700 personnes ! C'est un record de France, proposé par le nouveau complexe sportif de Rouen où une foule d'inconnus transpire et rigole pendant 1h30 !
On sue (je suis sortie détrempée!), on suit les pas d'une coach au centre de fous passionnés ou de parfaits débutants. Chacun y trouve son compte et sa place, et en ressort ravi !
Le prochain cours aura lieu (gratuitement) le lundi 5 novembre 2012. Pensez à prendre une serviette et une bouteille d'eau, équipements OBLIGATOIRES de tout "zumbanista" ! Pensez aussi à venir en avance, 400 personnes se sont fait refouler à la dernière séance...






On s'y retrouve ?!



pour en savoir plus et trouver un cours près de chez vous : www.zumba.com/fr-FR

pour le cours du mois de novembre





mercredi 10 octobre 2012

La chanson du mercredi...#8


La chanson du jour rendra hommage à la midinette qui sommeille en moi. Si vous êtes trentenaire ou si vous avez été ado/adulte dans les années 90, forcément cette chanson vous parlera...ou alors c'est que vous étiez dans une grotte !

La chanson de ce mercredi est "More than words" par le groupe Extreme.


Je vous avais dit que cela vous évoquerait quelque chose !! 
Cette jolie ballade a été écrite par le groupe de hard rock Extreme, en 1990. Nuno Bettencourt (le guitariste) et Gary Cherone (le leader) harmonisent voix et guitare acoustique dans un numéro de duettiste de haut vol.

- Admirez au passage les looks totalement assumés de cette époque, riche en cheveux et en chemises ouvertes... -


Quelques années ont passé, les looks et les coiffures se sont assagies mais la chanson est toujours aussi belle et efficace.


Plusieurs reprises de ce tube ont été tentées mais selon moi, aucune ne dépasse l'originale !
Le surprenant Mike Myers dans son film "love gourou" (2008), nous propose une version sauce Bollywood.

 Mike Myers et Manu Narayan dans "the love guru"

Les amateurs de la série "How I met your mother" (HIMYM pour les intimes !) apprécieront la version de Jason Segel (Marshall) avec Nuno Bettencourt himself ! Même clip mais version différente, en hommage à Lili.

Marshall (Jason Segel) et Nuno Bettencourt dans une parodie de lui-même.

Je vous mets en lien les accords de guitare si vous vous sentez subitement les cheveux qui poussent...

...et bien-sûr les paroles et leur traduction (via la coccinelle) pour hurler votre amour sous la douche !

Saying I love you is not the words
Me dire Je t'aime ne sont pas les mots
I want to hear from you
Que je veux entendre de toi
It's not that I want you
C'est pas que je te veuille
Not to say, but if you only knew
Ça va de soi, mais si seulement tu savais
How easy it would be to show me how you feel
Comme il aurait été facile de me montrer ce que tu ressens
More than words is all you have to do to make it real
Plus que des mots c'est tout ce que tu as à faire pour le rendre réel
Then you wouldn't have to say that you love me
Et alors tu n'aurais pas à dire que tu m'aimes
'Cause I'd already know
Car je le saurais déjà
[Chorus]
[Refrain]
What would you do if my heart was torn in two
Que ferais-tu si mon coeur était brisé en deux ?
More than words to show you feel
Plus que des mots pour te faire sentir
That your love for me is real
Que ton amour pour moi est réel
What would you say if I took those words away
Que dirais-tu si j'enlevais ces mots ?
Then you couldn't make things new
Dès lors tu ne pourrais pas renouveller les choses
Just by saying I love you
Juste en disant Je t'aime
More than words
Plus que des mots
Now I've tried to talk to you and make you understand
Maintenant j'ai essayé de te parler et de te faire comprendre
All you have to do is close your eyes
Que tout ce que tu as à faire est de fermer tes yeux
And just reach out your hands and touch me
Et juste tendre tes mains et me toucher
Hold me close don't ever let me go
Garde-moi près de toi et ne me laisse jamais partir
More than words is all I ever needed you to show
Plus que des mots c'est tout ce dont j'ai toujours eu besoin pour te montrer
Then you wouldn't have to say that you love me
Et alors tu n'aurais pas à dire que tu m'aimes
'Cause I'd already know
Car je le saurais déjà
[Chorus]
[Refrain]
More than words (4x)
Plus que des mots (4x)
More than words
Plus que des mots


Un dernier hommage à Nuno Bettencourt, excellent guitariste (quoi qu'on en dise) qui interprète la bande originale du film "Midnight Express" (1978). Je suis restée estomaquée par la performance !



bonne écoute !



mardi 9 octobre 2012

Le magasin des suicides


Pour aujourd'hui, une rêverie douce amère au pays des suicidés, ça vous tente ?!

Je vous emmène dans l'univers déjanté du "Magasin des suicides" de Patrice Leconte, adaptation du roman éponyme de Jean Teulé, paru en 2007.


L'histoire :
Lucrèce et Mishima Tuvache sont de bons commerçants à l'écoute de leurs clients. En ces temps de désespoir complet, le suicide devient la seule délivrance pour les pauvres âmes errantes. Les Tuvache ont un commerce lucratif, ils conseillent et vendent tout article permettant de se suicider.
L'arrivée d'Alan leur petit dernier, concentré de joie de vivre n'arrange pas leurs affaires...
 
La famille Tuvache au grand complet : Lucrèce, Vincent, Alan, Marilyn et Mishima. Des prénoms lourds de sens dans cette famille peu commune.

Mes impressions :
Soyons clairs, ce n'est pas un dessin animé pour les enfants ! D'ailleurs, la comédie porte un avertissement (-12ans) à ne pas négliger : on y parle bien de suicides, souffrances, spleen et autres réjouissances...l'humour noir et le cynisme sont déclinés à l'extrême dans cette fable savoureuse !

J'avais beaucoup aimé le livre de Jean Teulé et j'étais curieuse d'en voir l'adaptation. J'étais un peu septique de prime abord lorsque j'ai su que Patrice Leconte en ferait un dessin animé. Et puis en y réfléchissant, un film classique aurait vraiment été glauque et difficile à mettre en oeuvre...

La version originale, encore plus noire, publiée par Jean Teulé.

Les terribles scènes de suicide sont contre-balancées par des chansons gaies écrite par Etienne Perruchon, l’acolyte de Patrice Leconte. Ce mélange de film noir et de comédie musicale est plutôt bien réussi. On adhère aux passages chantés qui permettent de faire passer la pilule...

Pourtant, une fois le concept du film compris, on tourne un peu en rond : j'ai fini par m'ennuyer quelque peu et à trouver le temps long.

La fin en "happy end" est différente de celle du livre de Teulé. C'est une volonté du réalisateur pour ne pas trop "plomber" le spectateur. Des clins d'oeil à ses précédents films sont même glissés dans certains décors (allusions aux Bronzés notamment).
Le dessin m'a un peu déstabilisé au départ mais j'y ai reconnu un lointain cousin des "Triplettes de Belville" que j'avais beaucoup aimé. Les décors sont gris, ternes et les personnages tous plus glauques les uns que les autres. Ils participent évidemment à l'ambiance noire du film.

Une ville grise, pluvieuse et morose, tout comme le moral de ses habitants, candidats au suicide.

Une dernière remarque concernant les prénoms des personnages : ils sont plutôt bien choisis puisque l'auteur Jean Teulé souhaitait qu'ils soient tous en rapport avec le suicide. (Yukio) Mishima est un écrivain japonais qui s'est donné la mort par hara-kiri. Lucrèce (Borgia) est une célèbre empoisonneuse. Marilyn (Monroe) fait référence à l'actrice hollywoodienne, Vincent (Van Gogh) au peintre torturé et Alan (Turing) se serait suicidé avec une pomme trempée dans le cyanure.
Charmant, non ?!

La bande annonce


Accrochez-vous bien à votre joie de vivre avant de vous confronter au "magasin des suicides". Les amateurs d'humour noir devraient se régaler !

 

lundi 8 octobre 2012

Charlotte au raisin


Voici un dessert de saison, idéal pour satisfaire une envie de gourmandise dominicale : la charlotte au raisin.

© les bavardages de Juliette

Encore une recette très simple à réaliser,on y met ce que l'on trouve dans son frigo !

Les ingrédients pour 6-8 personnes :
- biscuits à la cuiller / boudoirs (x36)
- 250g de mascarpone
- 250g de fromage blanc
- sucre
- vanille liquide
- raisin blanc et noir
- 1 boite d'ananas

1/ D'abord, mélangez le mascarpone, le fromage blanc, la vanille et le sucre. Ne sucrez pas trop, les biscuits et les fruits sont déjà bien sucrés.
Ajoutez au mélange des morceaux d'ananas coupés en dés et les grains de raisin.
- astuce : gardez quelques grains de raisin pour le décor -

© les bavardages de Juliette

2/ Trempez les biscuits dans le sirop de la boite d'ananas (ou dans un mélange sirop à boire + eau). Garnissez le fond d'un saladier ou d'un moule à charlotte ainsi que les parois.
- astuce : pour faciliter le démoulage, vous pouvez mettre un film alimentaire au fond du plat -

© les bavardages de Juliette


3- Alternez de couches de fromage blanc / mascarpone et de couches de biscuits jusqu'en haut du plat.
Tassez la charlotte en appuyant une assiette creuse sur le dessus. La charlotte doit séjourner au frigo au moins 2h, l'idéal est même de la faire la veille !

© les bavardages de Juliette



4- Démoulez la charlotte sur un joli plat de présentation et décorez-la avec le raisin restant.


bon appétit !


 

mercredi 3 octobre 2012

La chanson du mercredi...#7


Pauvre chanson du mercredi...je l'avais quelque peu délaissée ces derniers temps ! Toutes mes excuses, je vais m'y remettre de ce pas !

La chanson du jour mettra à l'honneur Ray LaMontagne (dont je vous avais parlé à l'occasion de mon billet sur Jolene) et Damien Rice. Ils chantent ensemble le tube "to love somebody" en version folk, pour l'émission Taratata en mars 2007.


La chanson du jour "to love somebody" a été écrite par Barry et Robin Gibb, en 1967. A l'origine, c'est une ballade soul/funk enregistrée par les Bee Gees.


Je sais que l'on ne doit pas se moquer de la mode de cette époque...mais quand même, il fallait oser !

Les Bee Gees en 1967.

Depuis, la jolie chanson d'amour a été reprise par de nombreux artistes comme Nina Simone, Michael Bolton, Joe Cocker, Bonny Tyler ou Leonard Cohen.  
Jimmy Somerville, a certainement sorti la reprise la plus connue, en en faisant une version reggae.

 
La version reggae de Jimmy Somerville, en 1990. Il ne s'est pas laissé pousser les cheveux, c'est sa choriste, rassurez-vous !


 La version de Janice Joplin, en 1969.


 
La version de Nina Simone, Paris en 1968.

 

un lien vers les accords de guitare pour crâner autour d'un feu de bois.

les paroles et leur traduction pour chanter à tue-tête (la coccinelle) :


There's a light
Il y a une lumière
A certain kind of light
Une certaine sorte de lumière
That never shone on me
Qui n'a jamais brillé sur moi
I want my life to be lived with you
Je veux que ma vie soit vécue avec toi
Lived with you
Vécue avec toi
 
There's a way everybody say
Il y a une façon tout le monde le dit
To do each and every little thing
De faire chacune de toutes les petites choses
But what does it bring
Mais qu'est-ce que cela peut-il bien apporter
If I ain't got you, ain't got ?
Si tu n'es pas à moi, n'es pas ?
 
You don't know what it's like, baby
Tu ne sais pas à quoi ça ressemble, bébé
You don't know what it's like
Tu ne sais pas à quoi ça ressemble
To love somebody(x3)
D'aimer quelqu'un (x3)
The way I love you
De la manière dont je t'aime

In my brain
Dans ma tête
I see your face again
Je revois ton visage
I know my frame of mind
Je connais mon état d'âme
You ain't got to be so blind
Tu n'es pas obligée d'être aussi aveugle
And I'm blind, so very blind
Et je suis aveugle, si terriblement aveugle
 

I'm a man, can't you see
Je suis un homme ne peux-tu voir
What I am
Ce que je suis
I live and breathe for you
Je vis et je respire rien que pour toi
But what good does it do
Mais quel bien cela fait-il
If I ain't got you, ain't got ?
Si tu n'es pas à moi, n'es pas ?



Bonne écoute à tous !