Revoici les "chroniques musicales"; elles n'étaient pas revenues sur ce site depuis un moment ! Aujourd'hui, nous parlerons de soul et funk avec deux albums sorti en fin d'année 2011.
L'album posthume d'Amy Winehouse et le 2ème album de General Elektriks.
Suite
à son décès en juillet 2011, les proches collaborateurs d’Amy Winehouse ont
compilé douze titres jamais diffusés ou parfois réorchestrés différemment. Les amateurs
des albums précédents Frank et Back to Black apprécieront ces
« trésors cachés » de la diva disparue. Un soupçon plus jazzy et reggae qu’à
l’habitude, Amy Winehouse a enregistré ces titres de son vivant. Elle nous
laisse un album posthume lumineux et émouvant.
Le "full album" rien que pour vous !
et ma préférée (reprise de ces albums précédents) "Valerie"
1er anniversaire de la mort de la diva Amy Winehouse le 23 juillet dernier...c'est de son air mutin dont j'ai envie de me souvenir.
GENERAL ELEKTRIKS “Parker
street”, Wagram, 2011.
Après
un premier album remarqué en 2009, Good
city for dreamers, le français General Elektriks, aka RV Salters, revient
avec un nouvel album résolument psychédélique. Affectionnant l’électro-pop, il
mèle à son album la musique funk, le hip hop et les claviers 80’s; le
résultat est frais et sautillant, à l’image de son premier single « Summer is here ».
A écouter sans modération sur la route des vacances…
J'aime mon métier parce qu'il est varié...en plus de l'accueil des publics, on manipule de nombreux supports, livres, cds, multimédia et même maintenant des liseuses électroniques ! On n'arrête pas le progrès !
Mon domaine, c'est la musique, et ça me donne quelques petits privilèges : avoir accès à toute la musique possible et imaginable (en toute légalité !), découvrir des choses que je ne serais pas allé chercher, et participer à des initiatives ludiques et originales.
Un projet très intéressant se monte à la rentrée dans mon coin; le principe est très simple, il s'agira d'un "Sleeveface 3D"!
Vous savez tout du sleeveface maintenant si vous avez lu les posts précédents...
Là, nous devions sélectionner des pochettes d'album avec des perspectives (1er plan, 2ème plan, etc..) pour ensuite les numériser et les reproduire en grandeur nature. Les visages des chanteurs seront ensuite évidés et les gens pourront se faire photographier dans des décors de pochette vinyle !
Nous sommes donc partis dans l'univers magique des vinyles à la recherche de la pochette parfaite pour le projet...il y a avait du bon et du moins bon, des classiques et des illustres inconnus...bref, une vraie chasse au trésor !
Après avoir sélectionné une quinzaine de pochettes dont les Bangles, les Pink Floyd ou encore Huey Lewis and the News (?!), nous n'avons pas résisté à l'envie de refaire une petite séance de sleeveface traditionnel...et oui, on ne se refait pas !
Je vous racontais qu'hier on m'avait invité à une séance mystère pour voir le film "les saveurs du Palais" de Christian Vincent. Nous sommes des privilégiés, il ne sortira que le 19 septembre prochain !
Le principe de la séance mystère est de ne pas savoir à quelle sauce on va être mangé...et c'est bien le propos du film !! "Les saveurs du Palais" nous plonge au coeur des cuisines de l'Elysée...
L'histoire :
Hortense Laborie est une bonne cuisinière. Elle sait préparer la cuisine de terroir comme personne et tient une auberge dans le Périgord. A sa grande surprise, le Président de la République la fait venir à l'Elysée pour qu'elle s'occupe de ses repas personnels. Hortense a un fort caractère mais elle n'est qu'au début des complications...
Hortense Laborie (Catherine Frot) et le Président de la République (Jean D'Ormesson).
Mes impressions :
Je préfère l'avouer dès le début de ma chronique, je n'ai pas été convaincue par ce film que j'ai trouvé très inégal.
Le réalisateur a voulu trop bien faire et nous donner un maximum de détails... des histoires dans l'histoire. Seulement, il nous perd souvent dans des scènes inutiles et bien trop longues qui empêchent le rythme du film.
Catherine Frot est attachante mais elle tient le film de bout en bout, et parfois agace. Pour ceux qu'elle a énervé dans les reprises dernières des romans d'Agatha Christie, ce film ne vous réconciliera pas avec l'actrice ! Jean d'Ormesson quant à lui - et j'en suis désolée car j'aime bien le personnage - est un piètre acteur. Il tient à peine debout et peine à imposer l'autorité et la crédibilité qu'un chef d'Etat requiert. Pour tout vous dire, il y a même une scène où j'ai pensé qu'il allait s'écrouler et que la comédie basculerait dans le drame !
Pourtant, il y a aussi de très bons passages, notamment les scènes de cuisine où poulardes, pâtés en croute et gâteaux St Honoré se croisent avec élégance. Le réalisateur filme la cuisine de haute voltige, presque de la haute couture, en l'imbriquant avec les protocoles de rigueur à l'Elysée. Les petits jeux de pouvoir et les luttes intrinsèques pimentent cette comédie savoureuse...
Pour finir, je dois préciser que la séance avait lieu à 19h30 et que nous n'avions pas mangé...c'est certainement pourquoi les délicieuses scènes de cuisine m'ont donné l'eau à la bouche ! Je conseille ce film aux amateurs de grande cuisine et à ceux qu'un piano (autre que celui des musiciens !) fait rêver...Je le conseille également à ceux qui adorent les protocoles et l'étiquette dont le film est truffé ! Enfin, pour les amoureux de Catherine Frot, vous pouvez y aller les yeux fermés, l'actrice est très bien servie ! Pour les autres, je pense que vous allez fermement vous ennuyer...
Depuis maintenant 3 ans, je possède le pass magique de super-héros permettant d'aller en illimité au cinéma...toutes les séances, tous les films, toutes les versions; je peux me gaver de cinéma autant que je le veux (moyennant finances, hein!). D'ailleurs, plus j'y vais et plus c'est rentable...
L' Avantage majeur de la carte pour moi réside en 3 mots : "LABEL des SPECTATEURS". Le principe est très simple, M. UGC m'invite (moi et un ami de mon choix) à assister à l'aveugle à une séance de cinéma. Rassurez-vous, je ne me crève pas les yeux pour autant, je me rends dans mon cinéma préféré sans savoir à l'avance ce que je vais y voir ! MYSTERE...
Il faut bien-sûr aimer l'aventure...rien ne dit que l'on aimera le film qui passe ! UGC est tout de même obligé de choisir un film grand public, ne sachant pas qui assistera à la séance (point de film gore pour le moment !). Les blockbusters n'ont pas besoin de ce genre de publicité, les films choisis sont donc souvent des découvertes ne bénéficiant pas toujours de plans de com' importants.
Tous les UGC de France programment la même séance avec le même film en avant-première (sortie en salle prévue en général 1 à 2 mois plus tard).
On nous remet un papier à remplir avec nos impressions à chaud, nos commentaires et notre intention de recommander (ou pas) le film.
Après comptage et ouverture des scrutins, le film obtient (ou non) le Label des spectateurs UGC qui lui permettra d'obtenir un soutien publicitaire plus important, et une longévité dans les cinémas de la chaine.
Dernièrement, on m'avait invité à découvrir "Elle s'appelait Sarah", "des Hommes et des Dieux", ou encore "le Prénom". On y voit très souvent des films français mais je ne désespère pas de voir un jour des films étrangers labellisés comme "Shutter Island" ou "Le discours d'un roi".
Il fait beau, j'entends les mouettes, une petite chanson me trotte dans la tête : "Wouldn't it be nice" des Beach Boys s'impose !
La chanson d'aujourd'hui date de 1966, elle sort sur l'album mythique "Pet Sounds" des Beach Boys. Elle a été écrite par Brian Wilson et Mike Love, deux membres du groupe, et Tony Asher pour les paroles.
Longtemps remisée en face B, le succès de ce titre est tel qu'il est aujourd'hui devenu l'une des chansons les plus connues du groupe.
Une session d'enregistrement avec Brian Wilson, artiste génial mais quelque peu déjanté et caractériel.
"Wouldn't it be nice" fait partie de la bande son du film "Amour et amnésie", de Peter Segal (sorti en 2004). Elle devient la chanson référence des excellents Drew Barrymore et Adam Sandler. Une très jolie comédie romantique, sous le soleil d'Hawaï.
Dans un autre style, vous avez pu entendre la chanson des Beach Boys dans des pubs étrangères et françaises : parmi elles, Evian et Lancia.
Wouldn't it be nice if we were older Ne serait-il pas agréable d'être plus vieux Then we wouldn't have to wait so long Ainsi nous n'aurions pas à attendre si longtemps And wouldn't it be nice to live together Et ne serait-il pas agréable de vivre ensemble In the kind of world where we belong Dans le genre de monde auquel nous appartenons
You know it's gonna make it that much better Tu sais que ça le rendra bien meilleur When we can say goodnight and stay together Quand nous pourrons dire bonne nuit et rester ensemble
Wouldn't it be nice if we could wake up Ne serait-il pas agréable de pouvoir se lever In the morning when the day is new Le matin quand le jour est nouveau And after having spent the day together Et après avoir passé la journée ensemble Hold each other close the whole night through Se tenir serrés tout au long de la nuit
Happy times together we've been spending Que de moments heureux ensemble nous avons passés I wish that every kiss was never ending J'aimerais que chaque baiser soit éternel
Wouldn't it be nice Ne serait-ce pas agréable
Maybe if we thinkin' and wishin' and hopein' and prayin' Peut être que si l'on y pense que si on le souhaite qu'on l'espère et qu'on prie It might come true Ca deviendra réalité Baby then there wouldn't be a single thing we couldn't do Alors bébé il n'y aurait rien que nous ne puissions faire We could be married On pourrait être mariés And then we'd be happy Et alors nous serions heureux Wouldn't it be nice Ne serait-ce pas agréable
You know it seems the more we talk about it Tu sais il me semble que plus l'on en parle It only makes it worse to live without it Plus il est difficile de vivre sans But let's talk about it Mais parlons-en Wouldn't it be nice Ne serait-ce pas agréable
Good night baby Bonne nuit bébé Sleep tight baby Dors bien bébé
Good night baby Bonne nuit bébé Sleep tight baby Dors bien bébé
Un petit message rapide pour vous dire que non, je ne suis pas morte !
Le déménagement s'est très passé, merci encore aux amis présents ! Nous sommes en plein déballage-cartons-installations-diverses-et-paramétrages-wifi !
Je profite enfin d'un joli petit jardin, et comble du bonheur, ô miracle...il fait beau !
Je ressors de vieilles photos pour vous faire part d'une activité sympa à faire entre amis...le sleeveface.
Vous en avez certainement déjà entendu parler, c'est devenu tendance il y a quelques années. Si vous êtes passés à côté, un petit rattrapage s'impose !
Le principe est très simple, il s'agit de faire vivre une pochette d'album en vous glissant derrière. Le résultat dépend des raccords à faire avec l'image.
Aujourd'hui, j'emprunte le titre d'une chanson d'Etienne Daho et de l'excellent film de Rémi Bezançon (sorti en 2008).
C'est le premier jour du reste de ma vie !
Que se passe-t'il me direz-vous ?
Et bien aujourd'hui à 18h, j'achète une maison ! MA maison...
Je deviens une adulte responsable, dans le grand tourbillon du rêve américain : un mari, une maison, un break, 3 enfants et un labrador ! Mon mari n'en est pas un, j'ai horreur des breaks, les enfants ne sont pas à l'ordre du jour et Oscar le chat ne serait pas d'accord pour un intrus labrador...
Reste la maison...MA maison ! et c'est bien suffisant pour s'occuper pour le moment!
J'ai du mal à m'en remettre. Ca fait une sacrée étape, mine de rien. On a le temps de s'y préparer pendant la recherche du Graal et toute la constitution du dossier...il faudra d'ailleurs que je fasse un billet sur "acheter une maison pour les nuls". Je suis incollable maintenant !
Mais tout de même, c'est une étape ! CHAMPAGNE !
C'est aussi l'occasion de s'endetter pour les 25 prochaines années avec le sourire ! Pourquoi pas après tout...prochaine étapes ensuite : les cartons (encore et toujours), le déménagement (merci les amis !) et l'emménagement pour essayer de ne pas vivre dans les cartons pendant les 6 prochains mois !
J'espère que les mayas se trompent sur la fin du monde prévue le 21 décembre...j'aimerai pouvoir profiter un peu de mon nouveau jardin en 2012 !
J'inaugure aujourd'hui une nouvelle catégorie : la chanson du mercredi!
Certaines de mes collègues bibliothécaires participent au "mardi sur son 31" en écrivant une ligne, tous les mardis, de la page 31 de leur livre de chevet...
Et bien moi, je vous propose une "chanson du jour", en fonction de ce qui me trotte dans la tête...un coup de coeur, une rengaine ou un truc que je n'arrive pas à me sortir des oreilles !
Oui, je suis partageuse !
Aujourd'hui pour la première "chanson du mercredi" :
NOWHERE BOY "In spite of all the danger"
Tout d'abord, j'adore ce blues rétro...il me fait dresser les poils sur les bras à chaque écoute, et j'en ai même fait mon réveil-matin !
Ensuite, j'aime ce titre parce que j'ai adoré le film dont il est issu "Nowhere Boy", sorti en 2010; ce biopic retrace l'enfance et l'adolescence de John Lennon, jusqu'à la formation des Quarrymen, devenus plus tard les incroyables Beatles ...
Chanson composée par Paul McCartney et George Harrison en
1958, elle a été enregistrée au moment où John Lennon perd sa mère. Ce
passage est d'ailleurs d'une grande intensité dans le film.
La version originale par les Quarrymen : on admire au passage les bouilles adolescentes de McCartney & Lennon !
Tombée dans l'oubli, elle ressortira dans les années 90 sur la compilation "Anthologie 1". Quelques années plus tard, Paul McCartney reprend ce titre en live, au mythique studio d'Abbey Road où les Beatles ont enregistré la plupart de leurs tubes...
Les paroles et leur traduction pour chanter à tue-tête sous la douche :
In spite of all the danger,
(En dépit de tous les dangers) In spite of all that may be
(En dépit de tout ce qui peut être) I'll do anything for you,
(Je ferai n'importe quoi pour toi) Anything you want me to,
(Tout ce que tu veux de moi) If you'll be true to me.
(Si tu es sincère avec moi)
In spite of all the heartache,
(En dépit de toutes les fois où j'ai eu le coeur brisé) That you may cause me,
(Par ta faute) I'll do anything for you,
(Je ferai n'importe quoi pour toi) Anything you want me to,
(Tout ce que tu veux de moi) If you'll be true to me.
(Si tu es sincère avec moi)
I'll look after you
(Je prendrai soin de toi)
Like I've never done before.
(Comme je ne l'ai jamais fait auparavant)
I'll keep all the others
(J'empêcherai tous les autres)
From knocking at your door.
(De venir toquer à ta porte)
In spite of all the danger, In spite of all that may be I'll do anything for you, Anything you want me to, If you'll be true to me.
In spite of all the heartache, That you may cause me, I'll do anything for you, Anything you want me to, If you'll be true to me.
I'll do anything for you, Anything you want me to, If you'll be true to me.
Aujourd'hui, nous allons parler d'un OVNI cinématographique : "Holy Motors" de Leos Carax.
Présenté au dernier Festival de Cannes, il a été nommé 8 fois, dans de prestigieuses catégories comme la Palme d'Or, le Grand Prix et le Prix du Jury. Il a finalement remporté le Prix de la Jeunesse.
Déjà, l'affiche fait peur ! mais il ne faut pas toujours se fier à ses premières impressions...
Préparez-vous à un drôle de voyage car ce film est une étrangeté. Comme dans la plupart des films bizarres, soit on adore, soit on déteste !
Bien que je partais un peu défaitiste, avec un gros à priori négatif, j'ai plutôt aimé !
L'histoire :
Monsieur Oscar est drôle de bonhomme. Tantôt banquier, tantôt monstre ou même vieille clocharde russe...il change de personnages comme on change de costume, se travestit et saute à corps perdu dans ses différentes identités.
Monsieur Oscar se rend en fait à des "rendez-vous" où il endosse chaque fois une nouvelle identité, un nouveau rôle que l'on attend de lui, pour une scène ou pour un film sans doute...
Mais qui sont ses commanditaires, quelles performances veulent-ils de lui et où sont les caméras qui le filment... ?
Mes impressions :
Ce film, c'est une expérience, une performance grandeur nature.
C'est d'abord la performance d'un acteur, Denis Lavant, qui porte le film à lui seul et qui endosse une dizaine de personnages différents avec une grande fluidité. C'est une "gueule" du cinéma. Étrange, inquiétant, on ne comprend pas toujours où il souhaite nous embarquer.
Il se change dans sa grande limousine blanche et nous balade à travers des décors et des ambiances en se travestissant, en se changeant à coups de cicatrices, perruques ou maquillage.
Tout ça, bien-sûr "c'est pour de faux" : le cinéma, nous le savons n'est qu'une illusion, et comme dans d'autres films, on peut être blessé ou mourir et revenir sans une égratignure à l'écran...
Ce cinéma là c'est un film sur les films : on décortique des séquences, il y a un entracte (fabuleux entracte musical en passant !) et une réflexion profonde sur le cinéma et les spectateurs.
Le réalisateur s'interroge et nous demande s'il reste des spectateurs pour contempler la beauté du monde ou si finalement ils sont trop passifs et se laissent divertir par les illusions qu'on leur propose.
- oui je sais, ça va loin ! c'est une interprétation personnelle, et ça n'engage que moi! -
Leos Carax tente des expériences...le film est truffé d'allusions cinématographiques mais je n'ai malheureusement pas toutes les clés pour les comprendre. J'adorerais revoir ce film avec un élève en école de cinéma ou que l'on me montre un making of expliquant les différents ressors du film...
Tant pis ! Ce film m'a embarqué et ne m'a pas laissé au bord du chemin. Ce n'est pas grave si l'on ne comprend pas tout !
C'est bizarre, un peu glauque parfois, monstrueux aussi mais emprunt d'une grande poésie. On se surprend à suivre de près ce Monsieur Oscar et à attendre la prochaine transformation avec envie. Il y a bien-sûr des ratages, des changements de rythmes pas toujours heureux mais l'ensemble tient la route et convainc. On continue de se poser des questions après la séance mais après tout, le cinéma cela sert aussi à se poser des questions, non ?!
A signaler également une galerie de personnages secondaires aussi barrés que Denis Lavant. Des inconnus et des pointures comme Eva Mendes, Michel Piccoli ou Kylie Minogue.
Une séquence magnifique pour un jeu vidéo peut-être ?
Eva Mendes surprenante en beauté captive.
A réserver à des spectateurs motivés et prêts à vivre une expérience de cinéma...ce n'est franchement pas un film grand public!