mercredi 12 mars 2014

La chanson du mercredi #38

Hello! déjà mercredi?

La chanson de ce mercredi portera sur l'ami Bob Dylan et sa très jolie ballade "I want you", devenue véritable hymne du répertoire folk.





Très peu de versions de Dylan sur youtube, 
je dois vous mettre un extrait du film "I'm not there" de Todd Haynes (2007).


"I want you" parait en 1966 sur le septième album de Bob Dylan "Blonde on Blonde". La même année, l'américaine Cher reprend également ce titre sur son troisième album "Chér". Bruce Springsteen et beaucoup d'autres artistes en feront des versions personnelles.

Bob Dylan est né en 1941 et n'a jamais cessé de chanter depuis. Il marque les années 60 et 70 de sa patte folk rock, et reste un modèle d'inspiration pour de nombreux jeunes auteurs. 








A noter pour l'anecdote que les accords de "I want you" ont largement inspiré la version de Kaolin "Partons vite" et du refrain de Patrick Bruel "Pour la vie"...n'est-il pas?!


Kaolin "Partons vite"...à s'y méprendre! 
Ceci dit, Kaolin ne s'en cache pas, et parle plutôt d'un "hommage"!



Patrick Bruel "Pour la vie"


Quelques reprises de la version originale :


 The Freewhellin' Bob Dylan



James Blunt



La version française de Serge Kerval (1971)
"Ma mie je t'aime"!



Cher (1966)



La surprenante version de Bruce Springsteen (1975)



...un tutoriel pour apprendre à jouer parfaitement ce titre: 






Les paroles et traduction si vous souhaitez chantonner avec Bob (coccinelle.net)


The guilty undertaker sighs,
Le croque-mort coupable soupire,
The lonesome organ grinder cries,
Le joueur d'orgue de Barbarie solitaire pleure
The silver saxophones say I should refuse you.
Les saxophones d'argent disent que je devrais te refuser.
The cracked bells and washed-out horns
Les cloches fêlées et les cors délavés
Blow into my face with scorn,
Soufflent leur mépris sur mon visage,
But it's not that way,
Mais ça ne se passera pas ainsi,
I wasn't born to lose you.
Je ne suis pas né pour te perdre.
I want you, I want you,
Je te désire, je te désire,
I want you so bad,
Je te désire si ardemment
Honey, I want you.
Chérie, je te désire.


The drunken politician leaps
Le politicien ivre bondit
Upon the street where mothers weep
Dans la rue où des mères pleurent
And the saviors who are fast asleep,
Et les sauveurs plongés dans un profond sommeil,
They wait for you.
Ils t'attendent.
And I wait for them to interrupt
Et je les attends pour mettre fin
Me drinkin' from my broken cup
À ce que je bois dans ma tasse ébréchée
And ask me to
Et pour qu'ils me demandent
Open up the gate for you.
D'ouvrir en grand la porte pour toi.
I want you, I want you,
Je te désire, je te désire,
I want you so bad,
Je te désire si ardemment
Honey, I want you.
Chérie, je te désire.


Now all my fathers, they've gone down
Maintenant tous mes ancêtres sont descendus (sous terre)
True love they've been without it.
L'amour véritable ils ne l'ont jamais connu.
But all their daughters put me down
Mais toutes leurs filles disent du mal de moi
'Cause I don't think about it.
Car je ne pense pas à ça. (l'amour véritable)


Well, I return to the Queen of Spades
Bon, je retourne auprès de la Dame de Pique
And talk with my chambermaid.
Et je parle avec ma femme de chambre.
She knows that I'm not afraid
Elle sait que cela ne me fait pas peur
To look at her.
De la regarder.
She is good to me
Elle est gentille avec moi
And there's nothing she doesn't see.
Et il n'y a rien qu'elle ne voit pas.
She knows where I'd like to be
Elle sait où j'aimerais être
But it doesn't matter.
Mais cela importe peu
I want you, I want you,
Je te désire, je te désire,
I want you so bad,
Je te désire si ardemment
Honey, I want you.
Chérie, je te désire.


Now your dancing child with his Chinese suit,
Maintenant ton fils danse vêtu de son costume chinois
He spoke to me, I took his flute.
Il m'a parlé, je lui ai pris sa flûte.
No, I wasn't very cute to him,
Non, je n'ai pas été très gentil avec lui,
Was I ?
N'est-ce-pas ?
But I did it, though, because he lied
Mais j'ai fait ça, néanmoins, car il a menti
Because he took you for a ride
Parce qu'il t'a menée en bateau
And because time was on his side
Et parce que le temps joue pour lui
And because I...
Et parce que je... ... ... .
I want you, I want you,
Je te désire, je te désire,
I want you so bad,
Je te désire si ardemment
Honey, I want you.
Chérie, je te désire.



bonne écoute!

vendredi 7 mars 2014

Conseil BD de la semaine

J'aimerais revenir sur un coup de coeur bande dessinée de ce début d'année : "Ma Révérence" de Wilfrid Lupano et Rodguen, paru chez Delcourt en septembre 2013.


http://www.bedetheque.com/BD-Ma-reverence-194295.html
cop. Lupano & Rodguen



L'histoire:
Vincent est au bout du rouleau. Amoureux, il a besoin d'argent pour rejoindre sa belle au Sénégal...sauf qu'il est complètement fauché, un peu looser et issu d'une famille de cas sociaux! Puisque la vie et la société n'ont pas été tendre avec lui ces dernières années, il décide de braquer un fourgon blindé pour se rembourser du préjudice subit. Son ami Gaby Rocket sera également de la partie...à moins qu'il ne fasse capoter l'opération?!

http://www.bdgest.com/preview-1344-BD-ma-reverence-recit-complet.html?_ga=1.166764854.908249220.1377608987
cop. Lupano & Rodguen


Mes impressions:
J'ai rarement des coups de coeur aussi intenses pour une bd. Cette "révérence" a atterri un peu par hasard entre mes mains, je ne l'ai relâchée qu'après l'avoir terminée! 

Lupano n'est pas un débutant, j'avais adoré son "homme qui n'aimait pas les armes à feu" et avais été un peu surprise par "Azimut", reçue en cadeau par Babelio. Très bon scénariste, "Ma révérence" bénéficie d'une trame élaborée qui prend le lecteur en aparté, intègre des flashbacks, enrichit l'histoire de clins d'oeil et d'humour noir. L'écriture est fluide, punchy et rondement menée. Les dialogues sont savoureux et bourrés d'humour; j'ai franchement ri en parcourant les pages, mais j'ai aussi été très émue par la sensibilité des personnages. Chaque virgule est à sa place, il n'y a aucune longueur superflue.

http://www.cfsl.net/forums/viewtopic.php?f=45&t=56767&p=1345702
cop. Lupano & Rodguen

Le dessin de Rodguen sert le récit avec efficacité. On imagine très facilement le long métrage qui pourrait en être adapté, tant la mise en scène est cohérente. Rodguen sort sa première bd après avoir travaillé pour les Studios Dreamworks. Pour un coup d'essai, c'est plutôt réussi! Le trait est fin et précis, les personnages bien croqués et attachants.

http://www.bodoi.info/lupano-et-rodguen-melangent-les-genres/
cop. Bodoi


 Bonne découverte à vous!



jeudi 6 mars 2014

Chroniques ciné de ce début d'année

Je vous propose aujourd'hui une petite sélection ciné, pas forcément très fraîche, puisque j'avais dû également abandonner mes sorties dans les salles obscures! Quelques pépites tout de même dernièrement...


http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=207825.html

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=207825.html

"The Grand Budapest Hotel" de Wes Anderson


L'histoire :
Gustave H (Ralph Fiennes) est l'homme aux clés d'or d'un grand hôtel au sommet des montagnes de l'Est. Il se prend d'affection pour son lobby boy Zero (Tony Revolori) et part avec lui récupérer un tableau d'une grande valeur en héritage...


Mes impressions :
Plutôt impressionnée par la filmographie de l’excentrique Wes Anderson, j'avais adoré  "La vie aquatique" (2003), "A bord du Darjeeling Limited" (2007) et "Moonrise Kingdom" (2012). Encore une fois, il fait appel à une sacrée brochette d'acteurs pour des rôles principaux ou secondaires : parmi les habitués, en tête Bill Murray et Owen Wilson, mais aussi Adrien Brody (magistral), Willem Dafoe, Edward Norton, Jude Law, Tilda Swinton, etc...
Cette fois, les surprises et la créativité du réalisateur n'ont pas suffit à me satisfaire pleinement. J'ai fini par m'ennuyer quelque peu. Je le regrette car l'idée de départ de remonter le temps à travers les souvenirs du personnage principal n'est certes pas originale mais a le mérite d'être bien construite.
Séance à réserver aux rêveurs et aux grands enfants...






http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=212386.html


"Mea culpa" de Fred Cavayé


L'histoire :
Simon (Vincent Lindon) et Franck (Gilles Lellouche) sont policiers et amis depuis toujours. Un soir de fête, Simon prend le volant en ayant trop bu et provoque un accident; depuis, rongé par la culpabilité, il n'est plus que l'ombre de lui-même. Son fils Théo assiste malgré lui à un règlement de compte entre truands. Face à la menace, Simon va devoir protéger son fils et retrouver ses agresseurs.


Mes impressions :
Troisième petite bombe du réalisateur Fred Cavayé après les excellents "Pour elle" (2008) et "A bout portant" (2010). Cette fois, la mise en place peine un peu à démarrer...mais une fois le décor planté, on ne décolle plus de son siège! Quel bonheur d'avoir enfin un réalisateur français qui sait faire des films d'action "à l'américaine" en instaurant ce qu'il faut de violence et de suspense. Tout cela sans tomber dans le pathos ou dans les clichés habituels du polar noir! Une belle réussite.





http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=205330.html


"American bluff" de David O. Russell


L'histoire :
Bienvenue dans les 70's! Cols pelle à tarte, pantalons pattes d'eph' et moumoutes en tout genre pour une sombre histoire d'espionnage...
Irving Rosenfeld (Christian Bale) et Sydney Prosser (Amy Adams), petits arnaqueurs à la semaine, se retrouvent contraints d'aider Richie DiMaso (Bradley Cooper), agent du FBI. Leur mission est de piéger de riches mafieux et hommes politiques corrompus.

Mes impressions :
Wahou, bon sang ce qu'ils sont affreux! J'avoue qu'un Oscar aurait dû être attribué aux coiffeurs, maquilleurs et responsables des costumes, tant leurs cobayes ont été incroyablement réussis! Le film tient particulièrement par la qualité des acteurs engagés. L'histoire en elle-même n'est pas alambiquée mais je pense que j'en aurai oublié les rouages très vite.
A voir pour les bouclettes de Bradley Cooper et les décolletés vertigineux d'Amy Adams... 





http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=217634.html


"Yves Saint Laurent" de Jalil Lespert


L'histoire :
Retour sur l'ascension fulgurante du génie de la mode Yves Saint Laurent. Le portrait intime d'un homme talentueux, rongé par ses névroses et ses démons.


Mes impressions :
En 2014 sont annoncés deux biopics sur Yves Saint Laurent. Jeu des calendriers et financements, celui de Jalil Lespert sort avant celui de Bertrand Bonello (probablement pressenti pour Cannes 2014). 
"Yves Saint Laurent" est incroyable de réalisme en s'attachant aux moindres détails des tenues, attitudes et mimiques du créateur. Je ne connaissais pas bien l'artiste, ce qui m'a permis d'en savoir un peu plus. L'ascension du créateur en première partie m'a davantage intéressée que sa déchéance et sa chute. La performance de Pierre Niney et Guillaume Gallienne sont remarquables; je suis curieuse de voir leurs homologues Gaspard Ulliel et Jérémy Renier dans le même exercice...


 
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=218186.html

"L'amour est un crime parfait"  
de Jean-Marie et Arnaud Larrieu


L'histoire :
Grand séducteur et amateur de jeunes étudiantes, Marc (Mathieu Amalric) se promène sur son campus suisse. Quand l'une de ses étudiantes disparait, sa belle-mère Anna (Maïwenn) se met en tête de mener l'enquête...


Mes impressions :
Plutôt intriguée par la bande-annonce assez classieuse et l'avis positif d'une chère amie, j'ai fini par pousser la porte de mon cinéma. D'accord, l'ambiance est glauque et mystérieuse à souhait, et le scénario plutôt bancal. Il y a de bonnes idées et des longueurs sans cesse qui plombent la narration. Les décors sont splendides, la musique et la lumière assez magiques.
Mais là où je ne suis plus du tout d'accord, c'est dans l'interprétation des acteurs. Pourtant loin d'être débutants, les quatre rôles principaux (Mathieu Amalric, Karin Viard, Maïwenn et Sara Forestier) accumulent les mauvais points : diction ampoulée et ton théâtral, sur-jeu ou émotions mal amenées, tout cela sonne faux et m'a perdue en route. Dommage car l'écrin était prometteur...

 

Je vous ferai grâce de la chronique de "A coup sûr" de Delphine de Vigan...c'est mieux comme ça! 


Bonnes séances si certaines de ces chroniques vous ont convaincus! 


mercredi 5 mars 2014

La chanson du mercredi #37

Enfin libérée d'un concours franchement chronophage - et pour le moins stressant! - je vais pouvoir me remettre à mes chroniques, trop longtemps délaissées!

Veuillez m'en excuser par avance!

Pour reprendre le rythme tranquillement, quoi de mieux qu'une chronique musicale...la désormais célèbre "Chanson du Mercredi"!



Aujourd'hui, j'aimerais vous présenter une chanson que j'ai découvert récemment et que j'aime déjà beaucoup : "Scared" de Sir Paul McCartney.


La chanson de ce mercredi figure sur le nouvel album de l'ex-Beatles paru en octobre 2013 "New". 
"Scared" est la treizième piste cachée, sur l'album qui n'en comprend que douze. Paul McCartney nous livre un très beau texte sur la difficulté d'exprimer ses sentiments, accompagné d'une mélodie imparable dont lui seul à le secret...La voix est moins assurée qu'autrefois mais elle parvient toujours à émouvoir. 

http://en.wikipedia.org/wiki/Paul_McCartney
cop. Wikipedia

Je n'avais pas été convaincue par les précédents albums solo du britannique. J'avoue que j'écoute "New" en boucle depuis que je l'ai reçu. Je trouve pour une fois qu'il nous livre un album original en gardant sa ligne de conduite pop. A écouter également selon moi "Early days", "Save us" et "Queenie eye" (très Beatlesien!).


Pas encore de reprises malheureusement, mais beaucoup de covers d'inconnus plus ou moins convaincantes...


En attendant, les paroles :

I'm scared to say I love you
Afraid to let you know
That the simplest of words
Won't come out of my mouth
Though I'm dying to let them go
Trying to let you know.

I have to say I'm sorry
Don't feel sad for me
But the beautiful birds 
won't fly out of their cage
Though I'm trying to set them free
Trying to let you see, 
how much you mean to me.

I remember the first time we met
Tears in our eyes reflecting
Something connecting from so long ago
It might have been told in the stars 
maybe that's what it was
It doesn't matter because

I'm still too scared to tell you
Afraid to let you see
That the simplest of words 
won’t come out of my mouth
Though I'm dying to set them free
Trying to let you see.
How much it means to me
How much you mean to me
How much you mean to me now…


Bonne écoute!