mardi 24 septembre 2013

En avant-première : "9 mois ferme", retour gagnant de Dupontel


Je reviens avec de nouvelles critiques ciné, pas toujours hyper récentes mais je vais essayer de remonter le temps avec ce que j'ai vu cet été. Un peu de nouveauté tout de même avec un film vu en avant-première, grâce à un nouveau label UGC. Si vous ne connaissez pas le principe du film découvert à l'aveugle, j'en donne une petite explication ici.

Le film du jour se nomme "9 mois ferme", de et avec le déjanté Albert Dupontel. Il sortira le 16 octobre prochain.
 



L'affiche et le générique font penser à l'ambiance de "Catch me if you can". Non?!

L'histoire :
Ariane Felder (Sandrine Kiberlain) est une magistrate brillante et carriériste. La désinvolture et l'à peu près n'ont pas de place dans sa vie bien cadrée. Pourtant tout bascule un soir de Jour de l'An un peu trop arrosé...6 mois plus tard, Ariane l'éternelle célibataire est enceinte, mais qui est le père ?!

Mes impressions :
Très honnêtement, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas autant ri à une séance ciné!
Le pitch de départ semblait plutôt attendu, ou du moins déjà vu. Et après avoir vu Albert Dupontel au générique, je ne savais pas à quoi m'attendre. C'est un acteur que je suis depuis des années mais je trouve sa filmographie très inégale. Il y a du très bon (Bernie, Le Vilain, La Proie) et du franchement moyen (Enfermés dehors, Le Bruit des glaçons) selon moi! Je ne suis pas spécialement fan de Sandrine Kiberlain non plus donc j'étais plutôt sceptique à la vue du générique et des premières minutes dans le noir.

Mais il ne faut pas attendre longtemps pour que les dialogues désopilants et les comiques de situation farfelus n'apparaissent. C'est là la grande prouesse de Dupontel. Ce type est vraiment très drôle, et je repense avec plaisir à tous les sketches qui ont fait sa carrière d'humoriste il y a quelques années...En tant que réalisateur, et co-scénariste il impose un rythme soutenu et une trame de récit à la Caro & Jeunet (cf Amélie Poulain et toutes ses digressions). L'ensemble est fou, haletant mais totalement irrésistible!

Quelques mots rapides sur l'intrigue puisqu'il faut bien présenter le rôle d'Albert Dupontel. Il campe Bob Nolan, petit braqueur sans envergure qui se retrouve malgré lui accusé de terribles crimes. Bob et Ariane vont bien-sûr croiser leur route. Les univers de ces deux là sont aux antipodes l'un de l'autre. Cela créera bien-sûr une cascade de situations les plus drôles les unes que les autres!


D'autres surprises sont également à découvrir, avec un casting de seconds rôles aux petits oignons. Terry Gilliam (l'ex-Monty Python) tout d'abord en criminel endurcit, Yolande Moreau en mère dévouée, l'excellent Nicolas Marié en avocat bègue et...Jean Dujardin en Jean Dujardin!


Sandrine Kiberlain, Albert Dupontel et l'excellent Nicolas Marié.

La chanteuse Camille signe la chanson titre du générique de fin. Elle-même un peu fofolle et décalée, elle ne pouvait que bien s'entendre avec notre joyeux luron Dupontel!


De réelles belles trouvailles stylistiques et des dialogues à couper le sifflet...toute la salle était pliée de rire, cela m'étonnerait que ce film ne remporte pas le Label UGC! A suivre donc...


La bande annonce pour vous faire une idée plus précise...suivez mon conseil et courrez-y directement!



Rendez-vous le mois prochain pour une belle tranche de rigolade!


en bonus, une deuxième affiche du film...


   Bonne séance!   

2 commentaires:

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